Depuis plusieurs mois déjà, il se dit dans l’entité de
Comines-Warneton que Jean-Jacques Pieters, directeur de l’institut Saint-Henri
en fin de carrière, serait candidat aux prochaines élections communales.
Certains murmurent qu’il ambitionnerait même de devenir bourgmestre…
«On dit beaucoup de choses, a répondu M. Pieters, quand nous
lui avons demandé si la rumeur disait vrai. J’aime la politique, malgré les
coups bas, et je m’y intéresse beaucoup. Du coup on a extrapolé…»
Maintenant, il est exact que Jean-Jacques Pieters a été
contacté, par plusieurs listes. Il n’a (encore) dit oui à personne. «Je vais
d’abord terminer ma carrière professionnelle, fin août. Puis je réfléchirai à
tête reposée. Rappelez-moi en octobre ou en novembre…» Ce n’est pas la première
fois que M. Pieters est sollicité. Gilbert Deleu, l’actuel bourgmestre en
titre, lui avait autrefois demandé de figurer sur sa liste. «J’avais dit non
car j’estimais que, comme directeur d’école, je n’avais pas à afficher une
couleur politique, du fait que les parents d’élèves adhèrent à différents
partis…» Et s’il dit oui l’automne prochain, ce sera pour quoi faire?
«Certainement pas pour faire carrière, répond-il. Ni pour être bourgmestre:
quand on est en DPPR - NDLR: disponibilité pour convenances personnelles
précédant la pension de retraite – on ne peut pas être bourgmestre…»
La musique d’abord :
Une autre rumeur dit que l’avocat Jean-Jacques Vandenbroucke pourrait
repiquer en politique, avec sa propre liste, après avoir pris ses distances
avec Gilbert Deleu, et avec la politique tout court. On se souvient que M.
Vandenbroucke avait reproché à M. Deleu d’avoir rompu un contrat qui disait que
ce dernier céderait au premier sa place de bourgmestre après trois ans de
mandature 2006-2012.
«Tout le monde me demande tous les jours d’y aller en 2018
mais j’ai définitivement tourné la page de la politique, à laquelle j’ai
beaucoup donné pendant 36 ans, nous a dit Jean-Jacques Vandenbroucke. J’ai 65
ans et un gros cabinet d’avocats, qui a de plus en plus de travail. Place aux
jeunes! En politique comme au sein de mon cabinet. J’ai d’ailleurs milité pour
ça! Je ne vais donc pas m’accrocher comme une moule à son rocher…»
Ses temps libres, Jean-Jacques Vandenbroucke entend les
consacrer de plus en plus à son club de jazz, sachant que son projet de boîte
de jazz est en bonne voie.
Il nous a fait comprendre que, désormais, la musique est
pour lui beaucoup plus importante que la politique.
Les deux Jean-Jacques (Pieters à gauche, Vandenbroucke à
droite) ont été fort sollicités…
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