Cette maison d’accueil naît de l’envie de donner une
deuxième vie au couvent-dispensaire des «petites sœurs de la divine Providence»
et de créer un projet social pour loger ceux qui sont en grande précarité.
Au début, six personnes y sont hébergées, sans personnel et
sur fonds propres. Ensuite, ce sont 16 personnes qui sont accueillies et le
projet est agréé et subsidié par la Région wallonne. Une deuxième ASBL est
créée sous le nom «La Source», avec mission de s’occuper des sans-abri. En
2010, les deux associations fusionnent et portent le nom de «La Source».
«Nous sommes agréés et subventionnés pour 16 lits en maison
d’accueil pour des cas d’urgence avec un maximum de neuf mois, reconductibles
une seule fois. Et agréés pour 23 lits en maison de vie communautaire avec
l’objectif de se réinsérer dans la société. Les résidents peuvent rester le
temps nécessaire. Toutefois, nous ne touchons des subventions que pour 10 lits
et devons boucler notre budget avec d’autres revenus.
Pour le moment, 42 personnes sont inscrites dans le centre.
En moyenne, les Belges représentent 97% de notre public.»
Onze personnes y travaillent: un directeur, deux assistantes
sociales, quatre éducateurs de jour et deux éducateurs de nuit, un homme d’entretien
et une femme de ménage.
«Depuis 2010, sur fonds propres, nous rénovons le bâtiment
afin de disposer d’un cadre de vie et de travail plus agréable.»
Autant d’efforts qui sont faits pour offrir le meilleur à
des personnes qui ont perdu pied. «Voilà pourquoi nous avons été choqués de
tant de mépris. Mais notre porte reste toujours ouverte en vue d’un dialogue
constructif!»
Le bâtiment est un ancien couvent-dispensaire tenu par les
petites sœurs de la divine Providence.
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