Sa fille, Marie-Antoinette, a poursuivi cette activité. Dans
les années 30, l’emploi du triporteur tiré par un ou deux chiens s’est
généralisé. On avait coutume de transporter le lait en bidons; on le vidait
dans des seaux à couvercle et l’on y puisait à l’aide d’une pinte la quantité à
fournir aux ménagères.»
La nostalgie a émaillé son parcours de rénovateur: «En
donnant un nouvel élan à cette ferme, j’ai essayé de me référer au passé. C’est
ainsi qu’en ce qui concerne les quatre gîtes, deux d’une chambre et deux de
deux chambres, ils ont été baptisés et décorés en fonction de thèmes naturels:
la vache Marguerite, la baratte pour le lait qu’on y a produit et transformé,
les coquelicots pour la guerre 14-18 et l’émeu, pour un peu d’exotisme.»
À l’intérieur, tout a été pensé dans les moindres détails:
«On a essayé de récupérer le maximum de pièces d’origine, comme les escaliers,
même si on a dû parfois les déplacer. Tout est fait pour que ce soit
fonctionnel, confortable et agréable», résume ce père de deux filles.
En 2016, la capacité d’hébergement touristique de l’entité
cominoise s’élevait à 211 places. Les quatre gîtes supplémentaires offrent
quelques places de plus qui devraient plaire à un public varié.
Alors que le chantier touche enfin à son but, Alexandre
Lannoo entend profiter davantage de sa famille.
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