Dans l’usine, des échantillons d’eau et d’air ont été
prélevés pour déterminer si la maladie est due à la présence de légionelles
dans l’eau ou de poussières toxiques, dans l’air. Les mesures de sécurité sanitaires
sont appliquées à la lettre: port du masque obligatoire et désinfection de
toute l’installation d’eau.
Prises de sang et échantillons d’urine ont été effectués sur
les membres du personnel hospitalisés. Toutefois, tous les tests de maladies
infectieuses se sont révélés négatifs. Selon le docteur Dirk Vanwildemeersch,
l’une des possibilités qui demeure est la fièvre de Pontiac, une forme bénigne
de la légionellose. Cette hypothèse ne peut être confirmée par une prise de
sang, quatre semaines après le premier test, pour voir comment les anticorps
ont été produits.
Dans une interview à nos confrères du Het Laatste Nieuws,
Marc Lewyllie, le bourgmestre de Heuvelland, dont dépend la commune de
Neuve-Église, évoque l’hypothèse d’une réaction aux pesticides utilisés dans la
culture des pommes de terre. Les analyses se poursuivent. On l’aura compris,
même si des pistes se dessinent, l’affaire reste bien mystérieuse…
Pendant que les scientifiques se penchent sur cette
mystérieuse épidémie, l’usine tourne toujours à plein régime.
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