Depuis quatre semaines, Comines compte un nouveau magasin
dans la rue du Faubourg: Blue Berry Socks. Avoir son propre magasin: un rêve
que Madeline Merlevede concrétise, grâce à ses parents. «Ils tiennent la
poissonnerie «L’Écailler» juste à côté. Ils possèdent la surface commerciale
adjacente, qui avait été louée à une coiffeuse. Cette dernière a déménagé et
l’espace était libre. Comme je ne me plaisais plus trop dans mon travail, j’ai
pensé à occuper les lieux.»
Après des études à Saint-Luc (Tournai) en design et
stylisme, Madeline a travaillé cinq années dans un magasin de tentures et
retouches. «J’y ai appris beaucoup de choses sur la couture et la décoration,
un secteur que j’apprécie. J’ai pensé ouvrir un magasin de chaussettes, parce
qu’à Comines, nous sommes obligés de les acheter dans des grandes surfaces,
avec la conséquence qu’il n’y a pas la bonne taille, que les motifs ne sont pas
très originaux, qu’il n’y a pas la bonne couleur, etc. Or, tout le monde en
use!»
Elle se met donc à la recherche de fournisseurs de
chaussettes et de collants de qualité, manufacturés en Europe, voire même en
Belgique. «Il y en a pour tous les goûts, toutes les tailles, nourrissons,
enfants et adultes, des chers et des moins chers. J’aimerais que tous les
clients trouvent leur bonheur.»
Parallèlement, elle offre un service de retouches de
vêtements et un nettoyage à sec écologique. «Suivant les saisons, je vendrai
des accessoires: des écharpes, des bonnets, des ponchos, des sacs de plage,
etc.»
«Week-end client» : Ce samedi 30 septembre et dimanche
1er octobre, Madeline participe à l’opération «week-end client» orchestré par
l’UCM et que relaie le Sidec. Le principe: chaque commerçant offre un cadeau:
une réduction, une douceur, un objet, etc. Sur l’entité, 83 y participent: 51 à
Comines, 4 à Warneton et 28 au Bizet/Ploegsteert.
«J’ai directement répondu positivement, car cette opération
va permettre de me faire connaître. À mon sens, le dynamisme commercial est
essentiel pour attirer une clientèle. Personnellement, j’ai vraiment essayé que
mon magasin soit attractif, agréable à fréquenter. J’ai réalisé moi-même les
plans, veillé à tous les détails.»
Site internet, logo et nom ont été judicieusement pensés:
«Il n’est jamais facile de trouver comme appeler sa boutique. L’anglais s’est
imposé rapidement parce que j’entends accueillir dans leur langue, tous les
clients, qu’ils soient francophones, néerlandophones et anglophones. Je trouve
tellement dommage toutes ces chamailleries en Belgique. Blueberry désigne une
myrtille; ce qui m’a évoqué les chaussettes à pois. J’ai flashé sur cette
idée.»
rue du Faubourg, 22 – 056 55 85 09 – www.blueberrysocks.be
Ces dernières semaines, Madeline n’a pas chômé. Avec l’hiver
qui arrive, les chaussettes devraient se vendre comme des petits pains…
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