Dès 2010, elle est agréée et subventionnée
par la Région wallonne.
« Nous logeons une quarantaine de
personnes, explique le directeur Grégory Pattyn. Les sollicitations sont en
pleine augmentation parce qu’il y a sans cesse plus de démunis. Les causes sont
multiples: le système social, le surendettement, les négligences
administratives, la réforme de la psychiatrie, etc.»
Onze personnes sont employées par l’ASBL,
qui cherche avant tout à réinsérer ses résidents dans la société.
«La Homeless Cup entre parfaitement dans ce
processus, poursuit Justin. Il s’agit d’une organisation mondiale, qui regroupe
environ 70 pays, et qui utilise la force du football pour travailler la
confiance et l’image de soi chez les personnes sans-abri ou sans-chez-soi.
Nous jouons sur la forme du football de
rue: quatre joueurs, terrain de 16x22 mètres et des temps de jeu courts. Ainsi,
lors d’un tournoi, chaque équipe joue quatre ou cinq matches. Les femmes
peuvent aussi participer. Une vingtaine d’équipes sont actives au niveau
national.»
«Nous aimerions être davantage aidés»
Ce qui est intéressant, c’est que le joueur
porte le maillot de la ville qu’il représente: «Les Cominois, équipés en
maillot de la Jespo, jouent contre les équipes de Bruges, Anderlecht ou du
Standard. Pour eux, c’est magique et ils en sont très fiers!»
«Nous n’en retirons que du positif, conclut
Grégory Pattyn. Le seul problème est lié à l’organisation. Un tournoi
réquisitionne deux membres du personnel, la camionnette, un véhicule privé,
etc. Nous aimerions être davantage aidés!
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