Le 10 septembre dernier, lors de la journée
«portes ouvertes» des monuments flamands, la ville de Messines a permis aux
citoyens de découvrir le carillon de la paix, niché dans la tour de l’église
Saint-Nicolas.
Un effort physique récompensé par la découverte
de 58 cloches, toutes financées par des dons venant de villes allemandes,
irlandaises et anglaises. Un projet unique au monde orchestré par Albert
Ghekiere, dans la petite ville de Belgique, martyrisée par la première guerre
mondiale.
La première cloche a été bénie par le pape
Jean-Paul Ier, lors de sa visite à Ypres, le 17 mai 1985. Depuis le 1er juin
1986, chaque quart d’heure, le son du carillon résonnait comme un hymne à la
paix.
30 000 euros!
Malheureusement, cette mécanique si
particulière s’était mise à avoir des ratés, de telle sorte que le carillon
s’était tu depuis fin 2016. «Le coût de la réparation est estimé à quelque 30
000€, nous expliquait avec dépit en septembre dernier Eddy Menu, le président
de la fabrique d’église. C’est impossible de dégager une telle somme avec notre
petit budget.»
La situation vient de se débloquer grâce à
la décision de la Ville d’octroyer un subside spécial de 20 000€ pour aider à
la réparation. La fabrique d’église apportera les 10 000€ supplémentaires, afin
que le carillon de la paix retrouve de la voix.
La firme Meridiaan, de Menin, devrait
effectuer les réparations sous peu pour le plus grand bonheur des Messinois,
mais aussi des nombreux touristes.
Eddy Menu, le président de la fabrique
d’église, près de l’une des grosses cloches du carillon, offerte par plusieurs
villes allemandes.
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