En 1976, avec le bourgmestre Albert Laroye, il faisait partie
des opposants farouches.
«Quatre décennies plus tard, je suis plus nuancé. La fusion
a avantagé les petites communes comme Houthem et Bas-Warneton. Seules, elles ne
pouvaient rien faire. Certains disent que Comines se servait en premier. Je
n’ai jamais eu cette impression puisqu’il y a eu de gros investissements
réalisés partout. Sans la fusion, Plœgsteert n’aurait pas pu construire deux
salles de sport. L’entité n’aurait pas eu de Centre culturel. En tant
qu’échevin, j’ai toujours vu le bourgmestre Gilbert Deleu se donner à fond dans
un dossier, qu’importe le village bénéficiaire. C’était d’ailleurs agréable de
travailler avec lui… puisqu’il faisait tout!»
Ce qu’il déplore, c’est le changement des mentalités: «Avant
la fusion, l’argent n’était pas un objectif pour l’élu. Albert Laroye touchait
2 000 FB par mois. Personnellement, je suis entré jeune en politique parce que
mes parents étaient socialistes. Nous habitions à côté de la maison du peuple
et, très vite, j’ai eu envie d’œuvrer dans l’intérêt des citoyens. En d’autres
circonstances, j’aurais pu être membre d’un autre parti. Aujourd’hui, j’ai
l’impression que beaucoup d’élus sont là pour le fric parce que les traitements
sont devenus très intéressants. On s’accroche au pouvoir par intérêt financier.
Et même quand on ne fait plus grand-chose, on garde son poste!»
Selon le socialiste Joël Moerman, les élus sont trop payés;
ce qui fait qu’ils s’accrochent au pouvoir.
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