Trois mères de famille ont constitué une équipe de choc afin
de participer à la troisième édition du Raid des Alizés, du 14 au 19 novembre
2017, en Martinique.
L’initiative est à mettre au compte de Mélanie Mastalerz (46
ans): «J’ai lu l’annonce sur les réseaux sociaux et j’en ai parlé à ma collègue.
Nous sommes assistantes commerciales chez Signature sas, à Quesnoy-sur-Deûle.»
Aurore Follet (30 ans), de Bas-Warneton, accepte
directement. Encore fallait-il trouver une troisième complice: «Via des amis,
nous avons proposé ce défi un peu fou à Caroline Ramery. Elle n’a pas réfléchi
longtemps…»
Le trio réussit à s’inscrire puisque seules 70 équipes sont
admises: «On s’est trouvé un nom: les ch’tites warriors, des guerrières venues
du Nord. Participer à ce raid est un défi personnel pour aller jusqu’au bout de
l’aventure, mais aussi à cause des aspects naturels et solidaires. On concourt
pour se faire plaisir, mais surtout pour ramener un maximum d’argent à la Ligue
contre le cancer. En effet, la somme remportée en fonction du classement doit
être versée à une bonne cause.»
Encore faut-il trouver les 8 500€ du budget: «Nous avons
déniché plusieurs sponsors et nous démarchons encore. Les sommes investies
donnent lieu à des réductions d’impôts. Si nous dépassons le budget, les fonds
seront reversés à la Ligue contre le cancer.»
Un parcours exceptionnel : Mais venons-en au raid, une
compétition 100% féminine mise en place par un ancien de la DGSE. Durant quatre
jours ponctués d’épreuves intensives, dormant en bivouac, les concurrentes
affrontent la chaleur, les moustiques et la fatigue. Au menu: course à pied,
VTT, canoë, run & bike et quelques surprises. «Le parcours reste secret,
mais l’on est assuré qu’il s’agira d’une immersion dans un environnement fait
d’eau, de montagnes, de forêts luxuriantes et de plages.»
Un vrai défi sportif, d’autant que toutes trois ont
découvert le sport sur le tard: «J’ai passé neuf ans à l’internat de l’Institut
Saint-Henri à Comines, de la 4e primaire à la 6e secondaire, explique Caroline
Ramery (40 ans), une infirmière aujourd’hui directrice de service à la clinique
de la Mitterie, à Lomme. Je détestais les fameux tours de l’école du cours
d’éducation physique, alors que je garde de si bons souvenirs de cette période!
Des années plus tard, j’ai commencé à courir et j’y ai trouvé du plaisir. J’ai
déjà bouclé plusieurs marathons. J’ai besoin de courir, été comme hiver. Il y a
juste l’orage qui m’arrête.»
Même constat pour Aurore: «Je détestais courir jusqu’il y a
dix ans quand j’ai rencontré mon futur mari, Samuel Verschaeve. Comme toute sa
famille court, je m’y suis mise aussi et j’ai attrapé le virus.
Pour l’heure, j’étudie des parcours en montée pour
s’entraîner dans les conditions de la Martinique.»
Quant à Mélanie, elle a repéré plusieurs courses
intéressantes pour se préparer: «On va aussi se trouver des parcours VTT et
apprendre les techniques de canoë. Il ne faut rien laisser au hasard.»
Caroline Ramery, Aurore Follet et Mélanie Mastalerz vont repousser
leurs limites pour soutenir la Ligue contre le cancer.
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