À Ploegsteert, le problème vient des limons drainés par les
eaux, qui s’amoncellent dans les égouts. Pour contrer le phénomène, les spécialistes
ont proposé la création de trois ouvrages: un barrage d’alluvions derrière le
Fond de l’eau, un autre à la becque, rue du Romarin, près de la ferme Verhee et
un bassin d’orage pour retenir les eaux du ruisseau Despierres, à quelques
centaines de mètres de sa confluence avec la Warnave. À cet endroit, il y a un
autre souci: les buses ont été voûtées et les eaux venant de Flandre arrivent
plus rapidement et empêchent celles de la Warnave de s’écouler. Peut-être
faudrait-il casser la voûte et aménager les lieux.»
L’étude n’est pas définitive: «L’agriculteur n’apprécie pas
que le bassin découpe sa parcelle. Nous avons demandé une étude complémentaire
pour voir s’il était possible de le placer à un autre endroit.»
En matière de curage, selon l’échevin, tant la province que
la commune font le maximum. «Depuis deux ans, les travaux provinciaux sont
faits très convenablement. La cureuse-profileuse communale a subi l’incendie du
dépôt, mais elle a été réparée. On attend que les cultures soient récoltées pour
réaliser des tronçons complets, mais on continue à curer avec le godet. Notre
objectif est que chaque fossé soit curé tous les deux ans. Avant, c’était tous
les cinq ans.»
Quant aux trous de briqueterie, la discussion est inutile:
«Ils sont classés en Natura 2000 et donc intouchables. De plus, souillée par la
boue et les déchets, l’eau de la Warnave ne serait pas la bienvenue dans une
réserve naturelle; sans compter qu’elle circulerait à contre-courant!»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire