En août 2013, Dimitri Knockaert (33 ans) a ouvert un
commerce de vente et de réparation de vélos et scooters, rue de Wervicq. Bien
vite, la réussite est au rendez-vous, avec une évidence: le magasin est trop
petit: «Je me suis mis à la recherche d’une surface plus grande et située sur
un axe fréquenté. Je voulais aussi devenir propriétaire. Le choix s’est porté
sur un hangar de la chaussée de Warneton.»
Des travaux d’aménagement sont entrepris et tout était tip
top pour l’inauguration où clients et sympathisants ont afflué.
«En tant que jeune commerçant, j’essaie de m’adapter aux
demandes. Je vends des vélos de marque, mais aussi des premiers prix. Je
reprends l’ancien vélo si on m’en achète un nouveau; ce que peu de commerces
font. Cela me permet de disposer d’un stock d’occasions: des vélos très bon
marché, toujours intéressants pour traîner à la gare, à l’école, etc.»
Le succès du vélo électrique : Il s’est aussi plié à la
tendance du moment: le vélo électrique. «Je dispose de nombreux modèles en
magasin, des premiers prix aux vélos plus sophistiqués, mais tous sont de bonne
qualité. Le client peut aussi acheter sur catalogue. Ils se vendent bien à une
clientèle qui n’est pas seulement âgée, contrairement à ce que l’on croit.»
Les scooters ont aussi la cote: «Pour les jeunes et les
moins jeunes! Il remplace parfois la deuxième voiture dans les ménages. Il y a
un vrai marché, tant pour les nouveaux que pour les occasions. Le travail de
réparation me prend pas mal de temps.»
Le matériel de jardin : Il y a un an, il s’est aussi
lancé dans le matériel de jardin: tondeuse, tronçonneuse, coupe-bordure et
taille-haie: «J’avais régulièrement des demandes puisqu’il n’y a plus vraiment
de réparateur sur l’entité. Je n’ai pas voulu me lancer seul et j’ai pris
contact avec Michel Laconte, qui vend et répare ces machines depuis des
décennies sur Neuve-Église. Il me fournit une aide précieuse.»
Un nouveau domaine que devrait apprivoiser rapidement notre
sympathique commerçant, vu son bagage technique. En effet, après des études en
mécanique automobile à Don Bosco Tournai, il a exercé son art plusieurs années
dans un grand garage du zoning cominois.
Bien aidé par sa compagne Gwendoline, Dimitri ne regrette
pas son choix d’avoir quitté le confort du contrat de salarié: «La vie
d’indépendant n’est pas toujours facile, il faut se battre tous les jours
d’autant plus quand on a fait des investissements. En plus de la vente et de la
mécanique, il y a les paperasses, les commandes du soir, etc. Quand on est
salarié, on preste ses heures de travail!
«Aux 2 roues»,chaussée de Warneton 156 à Bas-Warneton. 056
48 96 19. http://aux2roues-comines.be
Dimitri Knockaert, aux côtés de sa compagne: «Je ne compte
plus les heures de travail, mais je suis heureux dans mon métier».-
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