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mardi 10 juillet 2012

2012_07_09 Ploegsteert Jeanne Deramaux-Pauwels fête ses 99 ans et ses 40 ans de cartes. Merci à Marie-France pour les photos et infos.

Lundi après-midi, à l’arrière de la maison de repos « Le Sacré-Cœur », les joueurs de cartes de « Vie Féminine » ont organisé leur partie hebdomadaire.  Le club rassemble des carteux, qui se joignent à l’un ou l’autre pensionnaire du home.
Avant d’en découdre, ils ont partagé un morceau de tarte et souhaité un « happy birthday » à Jeanne Deramaux-Pauwels, qui vient d’entrer dans sa centième année. 
« Il y a quarante ans qu’elle est entrée dans le club, explique la responsable Thérèse Dauchy.   Elle joue encore très bien pour son âge et a une sainte horreur de la tricherie ! Jusqu’il y a peu, elle était très régulière et venait à pied depuis la place ! A présent, il lui arrive de manquer l’un ou l’autre lundi et elle est conduite en voiture. »
Née le 7 juillet 1913, Jeanne Pauwels voit le jour à Kraainem.   Son futur époux, le Ploegsteertois Marcel Deramaux, fait son service militaire à Bruxelles, en tant qu’officier d’ordonnance d’un général.  Le couple se rencontre lors de la ducasse de Sterrebeek. 
« Nous nous sommes mariés en 1934, explique celle qui a encore la parole facile et le pas alerte.  Les premières années n’ont pas été faciles.  Dès que j’en avais la possibilité, je retournais à Bruxelles.  Sans compter que j’ai dû apprendre le français, que je ne pratiquais presque pas. Je travaillais comme couturière, dans un atelier de la rue du Brabant, en plein centre de la capitale. Du jour au lendemain, je me suis retrouvée à Ploegsteert, dans un village sans animation ! »
En plus de couturière, Jeanne est aussi une excellente cuisinière : « De 1946 à 1960, elle a travaillé dans les cuisines de l’Hostellerie de la Place, explique sa fille Josée.  Puis, ma sœur Denise a exploité l’établissement de 1960 à 1968.   Aujourd’hui encore, elle donnerait encore un coup de main ! »
Elle a aussi aidé son mari, préposé des Mutualités, garde-champêtre et échevin de la commune de Ploegsteert.
Elle tient encore à se rendre à la messe, seule et sans son bâton : « Pas la peine, se justifie-t-elle, je trouve toujours quelqu’un pour me donner le bras, si nécessaire. »
Elle se rend aussi à tous les enterrements locaux. »  « Ca c’est vrai, plaisante Thérèse Dauchy.  Tant qu’on peut aller aux enterrements des autres, c’est qu’on ne va pas si mal ! »
Un bon anniversaire à Jeanne et rendez-vous est pris dans moins d’un an pour le cap du centenaire. 



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