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samedi 20 décembre 2014

2014_12_19 Pour parrainer des enfants haïtiens : Sœur Rosa a visité des écoles et divers ateliers à Haïti, pays qui se relève à peine du tremblement de terre, pour assurer la continuité de parrainages. Les trois sœurs en visite chez un missionnaire originaire de Wervicq, ainsi que quelques photos ramenées de leur périple. Source journal l'Avenir " Edouard DEBELDER.

Sœur Rosa Verlinden est bien connue de Cominois puisque sa communauté est implantée à Béthanie (rue de Wervicq) et qu’elle est engagée en paroisse notamment dans la toute nouvelle EAP. Mais, elle est surtout connue par des milliers d’élèves du Collège Saint-Henri puisqu’elle en a été la responsable de la cuisine.
Sa congrégation religieuse est composée des sœurs de Saint-Vincent de EereKoNie (Eernegem, Kortemark et Nieuwkerke). La communauté de Kortemark est présente à Haïti depuis 42 ans. À la mi-novembre, sœur Rosa accompagnée de sœurs Annie et Maria, sont parties pendant quinze jours dans ce pays qui est un des plus pauvres du monde et qui a été secoué en 2010 par un violent tremblement de terre.
Deux semaines sur place
Loin d’un voyage touristique, les trois sœurs avaient comme objectif de mettre au point un parrainage d’enfants haïtiens. Grâce à deux associations et via le clergé local, la communauté distribue l’argent aux écoliers de la région de Hinche à 150 km de la capitale Port-au-Prince.
En effet, dès leur arrivée en 1972, les sœurs avaient créé de nombreuses écoles. Sœur Maria (85 ans), qui était de ce récent voyage, a dirigé une école professionnelle.
À côté, elle a créé un atelier de couture et surtout de broderie à la main avec 65 dames qui dispose ainsi d’un revenu fixe.
Dans les années 70, elle était sur place avec sœur Rosa Van Den Broucke (pas la Cominoise!) qui était directrice d’une grande école secondaire générale et Sœur Angèle qui a écrit des livres scolaires en créole, la langue du peuple et des plus pauvres.
«Une réalité encore pire»
À son retour, Sr Rosa confie: «Haïti est un pays très pauvre mais les gens sont tellement accueillants. Le peu qu’ils ont, ils le donnent encore. Il faut avoir vu cette situation pour le croire, mais la réalité de pauvreté est encore pire.»
Sur place, à Hinche, le tremblement de terre de 2010 a fait peu de dégâts. Par contre, à Port-au-Prince, les effets ont été beaucoup plus dévastateurs. La cathédrale a été détruite et laissée à l’abandon. Un nouveau lieu de culte plus simple a été érigé.
«Le long des routes, on voit des maisons en dur qui sont en construction, précise sœur Rosa. On ne voit plus de tentes des premiers secours qui avaient été plantées après 2010. Une nouvelle route en asphalte a été construite entre la capitale et Hinche réduisant le trajet à deux heures.
Les routes sont en terre et cailloux. Même en 4X4, ça secoue! Le défi pour l’avenir est d’avoir des routes en bon état mais aussi de l’eau et de l’irrigation pour les cultures. Les jeunes font des études d’agronomie.
Mais, il n’y a pas de travail tellement la terre est aride. Les défis sont vraiment énormes».






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