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jeudi 5 février 2015

2015_02_04 La Cominoise Bernadette Gérard-Vroman vient de publier son premier recueil de poésies: «Aux tréfonds de mon âme». Photo et infos Edouard Debelder du journal l’Avenir.

Dans la boîte mail, un courriel de naissance un peu particulier: «Il a poussé ses premiers écrits le 13 janvier dernier à Paris et a des mensurations de rêve (134-204-126). Il a été inscrit aux registres officiels».Ainsi est annoncé le premier recueil de poésies: «Aux tréfonds de mon âme» (Éditions Edilivre) de Bernadette Gérard-Vroman.
Originaire d’Espierres et habitante de Comines depuis deux décennies, elle a toujours été attirée par les langues modernes durant ses études en humanités (Luingne) et son graduat en secrétariat-langues (Comines). «Durant mes études, la poésie ne m’attirait pas plus que cela. J’aimais lire des romans, dont certains en néerlandais. Parmi les langues, une de mes préférées était le français, pour ses multiples finesses.»
L’envie de découvrir quelque chose de nouveau
Sa fille Anne-Lise a participé aux concours de poésie organisés par le centre de lecture publique et elle a été primée plusieurs fois, notamment en 2010.
«Lors de la remise des prix, j’ai été interpellée par la qualité des écrits, poursuit Bernadette. J’ai eu le déclic et je me suis mise, moi aussi, à écrire des poèmes. C’était une envie de découvrir quelque chose de nouveau».
C’est ainsi que de l’imaginaire poétique de Bernadette a donné sur papier plus d’une centaine de textes. «Le poète est pour moi un musicien dans l’âme, laissant une vibration derrière soi, qui sème des graines d’amour sur une terre en mal d’amour. Je n’écris pas uniquement pour moi, mais aussi pour les autres, pour faire vivre la poésie, la partager à l’heure où les médias ne nous balancent plus que de la violence, à l’heure où les valeurs de l’amour se perdent. Je pense qu’il est temps d’interpeller le lecteur, en lui montrant que si tout se meurt, il faut que la poésie vive. Je trouve ma source d’inspiration dès l’aube, dans la nature, le ciel, un regard.»
Sous le signe de l’edelweiss
Après avoir tissé sa toile sur les réseaux sociaux afin de mieux se faire connaître, Bernardette Gérard-Vroman est parvenu à convaincre Edilivre, un éditeur parisien.
Quatre-vingts de ses poèmes ont été mis en page, dans un ordre non-chronologique, à commencer par des textes sombres qui s’éclairent et s’inspirent du plus tréfonds de soi-même comme des fonds marins.
Comme fier étendard, la sobre couverture s’illumine d’un edelweiss sur fond de montagnes. «J’ai demandé à Martine Madelaine-Richard, poète peintre du Sud de la France, de représenter en page de garde, l’edelweiss. Je m’identifie à cette fleur rare de la montagne dans laquelle je trouve racine.»

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