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lundi 16 février 2015

2015_02_16 La thématique de la liberté d’expression, largement évoquée depuis les attentats de Paris, fut au centre d’une soirée débat organisée récemment. Source Edouard Debelder du journal l'Avenir.

La semaine dernière, le centre culturel, la maison des jeunes et la bibliothèque ont concocté une soirée en trois étapes: film, conférence et soupe. Dans la foulée des événements dramatiques de janvier, le film-documentaire «Caricaturistes, Fantassins de la démocratie» de Stéphanie Valloatto proposait de tirer les traits d’une vingtaine de caricaturistes aux quatre coins du monde.
La partie débat sur la liberté d’expression fut essentiellement centrée autour d’une analyse géopolitique de Rik Pinxten, chercheur et professeur d’anthropologie culturelle à l’université de Gand.
Le professeur gantois se base sur le fait que 65% de la population mondiale vit en ville, ce qui implique, un vivre ensemble avec une mixité culturelle.
«L’idéologie néo-libéralisme économique implique une liberté dans une nouvelle culture, insiste le professeur. C’est l’individu qui compte comme ‘‘un joueur sur le marché’’. Les autres dimensions humaines sont peu importantes. Maintenant notre société se retrouve dans un contexte de régime médiéval pré-siècle des lumières avec notamment les pauvres qui se retrouvent entre eux. Nous sommes dans une période de changements de pouvoir: l’ordre mondial suppose une interdépendance entre les États à tous points de vue.» Dans la salle, on notera l’intervention d’un dessinateur: «Le dessin de presse ne constitue jamais une réponse, mais bien une question qui a le devoir d’être ambiguë dans l’objectif de la controverse et du débat». Voilà une affirmation qui mérite débat autour de la liberté d’expression.
La partie débat sur la liberté d’expression fut essentiellement centrée autour d’une analyse géopolitique de Rik Pinxten, chercheur et professeur d’anthropologie culturelle à l’université de Gand.

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