La semaine dernière, le centre culturel, la maison des
jeunes et la bibliothèque ont concocté une soirée en trois étapes: film,
conférence et soupe. Dans la foulée des événements dramatiques de janvier, le
film-documentaire «Caricaturistes, Fantassins de la démocratie» de Stéphanie
Valloatto proposait de tirer les traits d’une vingtaine de caricaturistes aux quatre
coins du monde.
La partie débat sur la liberté d’expression fut
essentiellement centrée autour d’une analyse géopolitique de Rik Pinxten,
chercheur et professeur d’anthropologie culturelle à l’université de Gand.
Le professeur gantois se base sur le fait que 65% de la
population mondiale vit en ville, ce qui implique, un vivre ensemble avec une
mixité culturelle.
«L’idéologie néo-libéralisme économique implique une liberté
dans une nouvelle culture, insiste le professeur. C’est l’individu qui compte
comme ‘‘un joueur sur le marché’’. Les autres dimensions humaines sont peu
importantes. Maintenant notre société se retrouve dans un contexte de régime
médiéval pré-siècle des lumières avec notamment les pauvres qui se retrouvent
entre eux. Nous sommes dans une période de changements de pouvoir: l’ordre
mondial suppose une interdépendance entre les États à tous points de vue.» Dans
la salle, on notera l’intervention d’un dessinateur: «Le dessin de presse ne
constitue jamais une réponse, mais bien une question qui a le devoir d’être
ambiguë dans l’objectif de la controverse et du débat». Voilà une affirmation
qui mérite débat autour de la liberté d’expression.
La partie débat sur la liberté d’expression fut
essentiellement centrée autour d’une analyse géopolitique de Rik Pinxten, chercheur
et professeur d’anthropologie culturelle à l’université de Gand.
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