L’Association chrétienne des institutions sociales et de
santé continue d’investir à Comines. Propriétaire de la crèche Pomme d’Api, des
homes Saint-Joseph et Au bord de la Lys, de même que L’oasis à Bas-Warneton,
l’A.C.I.S. a introduit une demande auprès de la Région wallonne afin de rénover
la crèche et le home Saint-Joseph, tout en l’agrandissant afin d’intégrer les
pensionnaires du home de la chaussée de Wervicq.
Ces importants travaux sont terminés, sauf quelques
finitions. Le home compte à présent 110 lits. D’importants subsides ont été
obtenus auprès de la Région wallonne.
Pour compléter l’offre, en 2012, l’A.C.I.S. a jeté son
dévolu sur la surface commerciale sise juste à proximité. L’objectif:
construire un bâtiment avec, au rez-de-chaussée, une polyclinique gérée par le
Centre Hospitalier de Mouscron et, à l’étage, une résidence-services. Ce projet
n’est pas subsidié.
Les travaux sont en cours. Cette semaine, nous avons profité
de la réunion de chantier hebdomadaire pour faire le point.
Claire Duthoo est l’architecte en charge du projet pour
l’Atelier d’Architecture et d’Urbanisme, de Bruxelles. «La fin des travaux est
prévue pour fin 2016/début 2017. Le budget avoisine les 3 500 000€ hors TVA. Le
bâtiment comprendra une polyclinique au rez-de-chaussée et trois étages de dix
appartements, plus deux au rez-de-chaussée. Soit 32 appartements à une chambre,
destinés à des personnes âgées encore valides.»
«Nous venons d’acheter la rangée de garages qui donnent dans
la rue de la Procession, pour que les résidents puissent y placer leur
voiture», renchérit Stephan Locufier, qui gère pour l’A.C.I.S. les chantiers du
Hainaut occidental.
Le projet initial prévoyait d’intégrer les bureaux de l’ASD
(Aide et Soins à Domicile), de même que Qualias, le magasin de vente et
location de matériel médical: ces services se sont retirés du projet et
resteront donc rue de Wervicq.
D’anciennes fondations : Les travaux sont réalisés par l’entreprise CBD
(Ath). Les débuts ont été laborieux pour Marc Delvigne, directeur du chantier:
«La phase d’enfoncement des pieux est terminée, mais ce ne fut pas sans mal.
Nous sommes tombés sur des fondations et des massifs bétonnés, vestiges d’une
entreprise de construction. Si bien qu’il a été difficile d’enfoncer les pieux
selon le plan. Nous avons contourné ou éliminé l’obstacle. À présent, nous
installons l’égouttage, puis nous coulerons une dalle de béton de 40 cm. Cette
phase devrait être terminée fin avril. Pour l’élévation des murs, nous comptons
travailler avec 15 à 20 maçons et, pour le parachèvement, avec 35 à 40
ouvriers. Histoire de respecter les délais!»
Les matériaux traditionnels seront utilisés: briques ocre
clair et tuiles rouge-brun, soit les mêmes que pour la rénovation du home et de
la crèche.
D’ici deux ans, à deux pas du centre, les Cominois
disposeront d’un panel de soins qui leur rendra service à tous les âges de la
vie.
Le CHM va proposer
une polyclinique, c’est-à-dire un centre de consultations de médecine
spécialisée. Stephan Locufier: «Sur le plan, cinq locaux sont prévus pour les
consultations, de même qu’un centre de dialyse avec cinq lits, pour éviter aux
patients cominois de faire la route jusqu’à Mouscron trois fois par semaine.
Sans oublier des locaux destinés à l’imagerie médicale
(radiographie, échographie, etc.)»
Il existera une entrée particulière pour la polyclinique,
qui donnera sur un parking d’une soixantaine de places. La surface allouée au
CHM est de 750 m2 . Le bâtiment présente une avancée en forme de courbe.
Le conteneur, qui a servi de local supplémentaire lors des
travaux, annonce l’arrivée du CHM.
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