LES PROCHAINES ATIVITES

lundi 11 mai 2015

2015_05_11 Une offre de sorties scolaires infinie, La Maison du tourisme de Wallonie picarde a réussi son pari: faire sortir les enseignants de leurs classes pour découvrir les richesses de notre région. Source Audrey ROULEZ du journal l'Avenir.

En poussant la porte du premier Salon des sorties scolaires, une petite centaine de professeurs du maternelle, primaire ou secondaire, ont fait un premier pas. Dans une seule et même pièce, ils sont allés à la rencontre des institutrices de nos aïeux directement sorties de l’Écomusée de La Hamaide, de spécialistes des iguanodons venus de Bernissart, de marionnettistes tournaisiens ou de fermiers pas comme les autres, pour n’en citer que quelques-uns.
Au cœur de l’Hôpital Notre-Dame à la Rose, ce ne sont pas moins de 23 prestataires qui présentaient, de façon ludique, les activités qu’ils proposent aux écoliers et étudiants.
Du côté de prestataires, le but premier était bien sûr de se faire connaître. De pouvoir expliquer de vive voix aux enseignants l’offre proposée à leurs classes. Et on peut dire que cela fonctionne!
«La plupart des personnes qui sont venues sur notre stand ignoraient même que nous avions un centre d’interprétation sur la Grande Guerre», rigolent Anny Beauprez et Béa Marsac, de l’office du tourisme de Comines-Warneton, ravies de pouvoir partager un bout de chez elles avec les visiteurs. «Quand on nous a parlé de ce Salon des sorties scolaires, nous n’avons pas hésité un seul instant. D’autant que, depuis l’ouverture de Plugstreet 14-18, nous avons décidé de particulièrement développer notre axe pédagogique. Avant, nous avions bien un parcours au musée de la rubanerie et l’une ou l’autre activité autour du moulin Soete, mais ce n’était pas suffisant! Comme nous avons un rôle de passeurs de mémoire, nous voulions intéresser les plus jeunes et même les tout-petits. C’est aujourd’hui possible grâce à un jeu de piste sur le chemin du souvenir, une malle aux souvenirs bavards, un quiz, etc.» Et les deux dames de conclure avec humour: «Reste maintenant à convaincre que Comines-Warneton, ce n’est pas l’autre bout du monde, comme beaucoup semblent le penser!»
Du côté des enseignants aussi la découverte et l’échange sont bénéfiques. «J’ignorais que l’on proposait tout cela dans la région!», s’étonne Amélie, titulaire d’une classe de 3e maternelle. «Surtout pour les plus jeunes. Ce n’est pas évident de trouver des activités qui les captivent, tout en leur apportant vraiment de nouvelles connaissances. À tous les stands, on remarque qu’un très gros travail a été fait pour adapter l’offre aux différentes tranches d’âge et aux compétences des enfants.» Et si le succès est aussi au rendez-vous, c’est parce que l’encadrement était optimal. «Je suis venue avec mes deux enfants de 3 et 5 ans. Pas le choix vu que c’est moi qui les garde le mercredi après-midi. Mais je ne regrette pas! Pendant que je faisais le tour des stands, ils ont eu le temps de participer à un atelier créatif et d’écouter un conte.»
Autant de remarques positives qui vont assurément plaire à la Maison du tourisme de Wallonie picarde, qui s’est investie pour le bon fonctionnement de ce premier salon, en espérant qu’il y en ait d’autres… «Les enseignants ne constituent pas le public le plus facile à toucher et à faire sortir de chez lui, nous sommes donc ravis qu’ils aient fait le déplacement», constate Sabrina De Sousa, chargée de mission jeunes publics pour Ideta. «Pour le moment, j’ai surtout vu des gens qui venaient des régions d’Ath, Lessines, Belœil, et pas de l’autre bout de la Wallonie picarde, mais c’est difficile à dire. Voilà pourquoi nous avons distribué à chacun des questionnaires de satisfaction pour évaluer et faire mieux l’an prochain!»
Outre les discussions avec les enseignants, les opérateurs de tourisme ont aimé s’échanger trucs et astuces.

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