LES PROCHAINES ATIVITES

vendredi 6 novembre 2015

2015_11_06 Mardi dernier, dix-huit élèves de l’École nationale supérieure des Arts visuels de La Cambre sont venus en visite à Comines découvert le savoir-faire rubanier Cominois, à l’invitation de leur professeur, Anne Masson. Source Marie-France Philippo du journal l’Avenir.

Leur objectif: découvrir les arcanes du ruban cominois dans son aspect historique, mais aussi dans ses productions actuelles.
«La Cambre est fréquentée par environ 700 étudiants, répartis en dix-sept départements. Les étudiants présents ont choisi le design textile: ils sont en troisième année Bachelor ou en première master. Cette année, le thème est le ruban. Une visite à Comines paraissait une évidence! Il est très important que les étudiants aillent sur place pour se rendre compte des réalités du secteur textile. Et, souvent, cela donne l’occasion de belles rencontres», explique Anne Masson, professeur responsable de l’option.
Un titre toujours justifié : En matinée, en compagnie d’Anny Beauprez, les jeunes se sont montrés fort intéressés lors de la visite du Musée de la rubanerie. Après une rapide collation, ils ont franchi le pont-frontière pour se rendre à la rubanerie DMR, rue de Quesnoy.
«Je souhaitais visiter cette entreprise parce que, étant moi-même designer, je lui passe régulièrement commande», poursuit l’enseignante.
En l’absence du responsable commercial, c’est Pierre Decottignies, ancien directeur technique, qui s’est chargé de les guider. Sous la direction d’Olivier Saladin, DMR Rubans occupe 43 salariés.
La visite a débuté auprès du responsable des matières premières; essentiellement du polyamide et du polyester.
L’entreprise produit de 4 à 5 millions de mètres de ruban par an, avec une spécialité pour les matelas. Mais aussi des rubans fronceurs, des rubans personnalisés, des sangles, des lacets, des cordes, etc. Elle répond à des commandes particulières: drapeaux, écharpes d’élus, rubans nominatifs, ceintures, équipements d’armée, lacets, etc.
Après deux heures chez DMR, le groupe s’est rendu chez STN Tressage, rue Henri Pollet. On y fabrique des bandes Velcro, des cordages, des crochets, des câbles ou des tendeurs par millions de mètres.
De quoi s’apercevoir, plus que jamais, que Comines garde son titre de capitale mondiale du ruban utilitaire et que l’activité textile bien ciblée reste pourvoyeuse d’emplois.
En matinée, les jeunes ont visité le musée de la rubanerie, côté belge.
Pierre Decottignies a présenté DMR Rubans à des étudiants véritablement passionnés.
La fabrication des lacets: la grande spécialité de Brigitte.





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