2016_01_03 CPAS : faire davantage avec moins, en dépit d’une précarité en hausse, les services du CPAS œuvrent à assurer à tous le minimum vital, en prônant l’intégration par le travail. Merci à Marie-France Philippo du journal l’Avenir.

Lors du dernier conseil communal, le président Georges Baelen a survolé la note de politique générale liée au budget 2016 du CPAS. Il a relevé quelques points importants dans un dossier qui fait tout de même 140 pages. Sa lecture est instructive quant aux différents aspects de l’aide sociale locale.

En date du 1er septembre 2015, le revenu d’intégration sociale s’établit à 1 111, 62€ pour une personne en charge de famille; 833,71€ pour un isolé et 555,81€ pour un cohabitant. Début 2015, on craignait une augmentation du nombre de bénéficiaires du RIS, étant donné l’exclusion des chômeurs longue durée. Elle n’est pas vraiment arrivée. Au 1er septembre 2015, l’entité comptait 119 bénéficiaires du RIS (49 femmes et 70 hommes – 78 Belges et 41 étrangers). Ils étaient 128 le 1er 2015. Signalons que le 1er janvier 2009, 205 citoyens émergeaient au RIS, le chiffre record. La baisse s’explique par la vérification des infos transmises par les bénéficiaires et par une enquête approfondie avant d’octroyer le RIS étudiant. Actuellement, seuls 25 étudiants touchent le RIS. Ils étaient 36 en 2014 et 35 en 2013.

De surcroît, un projet d’intégration sociale est envisagé pour tous: formation, insertion professionnelle, etc. Un travail tous azimuts mené par les services du CPAS: «Vingt contrats “ article 60 ” ont été signés, précise Georges Baelen. Statistique intéressante: 71% des contractuels n’ont pas un niveau supérieur à la troisième secondaire. Le nombre de bénéficiaires en formation est en hausse: 44 en 2015 pour 34 en 2014 et 30 en 2013.»

Ne laisser personne à la rue

En date du 1er septembre, le CPAS traite six dossiers étrangers, soit 14 personnes.

Des logements de transit (durée d’occupation de six mois, avec un seul renouvellement) sont mis à disposition par le CPAS: trois studios situés à Ten-Brielen à l’étage du service d’insertion «La ferme», une maison rue de Houthem 11 à Comines. Tout est occupé.

Des logements d’urgence (quatre mois, avec un seul renouvellement) sont aussi gérés par le CPAS: une maison située rue Neuve 35 à Comines, une maison située rue de l’ancienne place 17 à Bas-Warneton inaugurée le 6 mars. Un troisième logement d’urgence sera rénové, place Saint-Martin 45 à Bas-Warneton et, comme le précédent, il bénéficie d’une subvention de la Loterie nationale.

En collaboration avec Lysco, le CPAS gère des logements de dépannage (30 nuits maximum), avenue de Mouscron, 12 à Comines. Quatre appartements sont disponibles.

Le CPAS gère trois maisons de repos: La Châtellenie à Warneton (40 lits), le Sacré-Cœur à Plœgsteert (39 lits) et le Home Paul Demade à Comines (85 lits actuellement diminués à 77 pour cause de travaux).

La note de politique 2016 est téléchargeable sur le site www.cpas-cw.be.

À Comines Ten-Brielen, le service insertion propose des formations et des règles de vie. Objectif: éviter de tomber dans la spirale de l’inactivité.