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jeudi 28 janvier 2016

2016_01_28 À livre ouvert avec Sylvie Le Bihan, l’auteure est venue présenter son premier roman primé à Chambéry lors de rencontres avec des étudiants de secondaire de Saint Henri. Source Edouard Debelder.

Plusieurs classes de fin du secondaire ont pu rencontrer fin de semaine dernière, à la bibliothèque de Comines, Sylvie Le Bihan, auteure primée lors de la 28e édition du Festival du Premier Roman de Chambéry. L’œuvre qui lui a valu cette distinction a pour titre «L’autre» qui va d’ailleurs être adaptée au cinéma. Sylvie Le Bihan nous la décrit: «C’est l’histoire de deux femmes qui perdent leur mari dans les attentats du 11 septembre. Elles se retrouvent 10 ans après pour une commémoration. Mais elles ne sont pas du tout en deuil car elles sont débarrassées de deux salauds! Dans ce livre, je veux parler des violences physiques et psychologiques. J’ai développé le harcèlement moral en traitant des pervers narcissiques. Cela a aidé des gens à libérer la parole à travers ce roman. J’écris sur des faits de société tout à fait romancés» Son deuxième roman «Là où s’arrête la terre» traite de l’égoïsme contemporain.
Sylvie Le Bihan a un parcours très singulier et original ce qui a interpellé les élèves lors des diverses rencontres, mais aussi, plus largement, le public présent jeudi soir. «J’ai fait des études de sciences politiques. Je suis partie en Angleterre dans le domaine de la finance pendant quinze ans. Et maintenant, je travaille pour mon mari le chef de cuisine Pierre Gagnaire, comme responsable de l’international pour les projets des restaurants. Cela n’a donc rien à voir avec l’écriture.»
Sylvie Le Bihan passe ainsi de l’économie à la plume: «J’écris depuis que je suis toute petite mais je n’ai jamais osé réellement envoyer un manuscrit. C’est mon mari qui m’a poussée à me lancer. Plusieurs maisons d’édition s’y sont intéressées dont Le Seuil.»
Entre deux rencontres de classes de 5e et 6e secondaires, Sylvie confie son ressentiment: «J’adore la rencontre avec le public qui est pour moi une récompense par rapport à tout ce travail solitaire d’écriture. Rencontrer des jeunes dans le contexte de mon premier roman centré sur les pervers narcissiques et le harcèlement moral, c’est une manière de les informer, de les conseiller et de les prévenir de rencontres amoureuses à ne pas faire. Les questions qu’ils posent sont directes.»
Sylvie Le Bihan en compagnie des élèves de Saint-Henri.

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