2016_03_17 Début 2012, la Cominoise Anne Lelong (52 ans) se lançait dans un drôle de défi: améliorer le confort d’un grand nombre de femmes en mettant sur le marché un soutien-gorge avec une armature innovante, non métallique. Source Marie-France Philippo du journal l’Avenir.

Anne Lelong est persuadée que 2016 sera une grande année: «J’ai toujours avancé dans le projet et je suis heureuse qu’il débouche sur du concret.

Après quatre années d’efforts, Anne Lelong touche au but: il lui manque 8 000€ pour passer sa première commande.

 «Quand j’essayais un soutien-gorge en boutique, tout allait bien. Une fois que je le portais toute la journée, le confort n’était plus aussi évident. En parlant avec d’autres femmes, je me suis aperçue que je n’étais pas la seule à m’en plaindre. Et j’ai développé et breveté un projet alliant confort et esthétique grâce à une association secrète de formes et de matières.»

Dans la foulée, elle démissionne de son poste de déléguée commerciale pour le compte d’une imprimerie de Roulers: «J’avais d’excellents résultats, j’étais très bien payée, mais je voulais créer ma propre société, convaincue que je pouvais mener à bien mon projet. C’est le côté fonceuse de ma personnalité!»

Elle décroche plusieurs bourses auprès de la Région wallonne et est lauréate de divers prix: catégorie «starter» par les Femmes Chefs d’Entreprise ou «Femme entrepreneure», prix wallon de l’entreprenariat.

D’un confort exceptionnel :

Restait à breveter l’armature et à la commercialiser: «J’ai rencontré les responsables des marques et, en octobre 2014, une société française s’est montrée intéressée. Elle m’a demandé d’améliorer l’armature. Durant six mois, j’ai travaillé avec une modéliste spécialisée. Finalement, le contrat n’a pas été signé. Un peu dépitée, il me restait deux solutions: soit je refaisais le tour des marques, soit j’en créais une moi-même, en utilisant mon armature aujourd’hui brevetée.»

Une styliste la met en contact avec un atelier familial installé au Portugal. La suite: la pose sur les fonts baptismaux de la marque de lingerie Ladyswoo avec l’armature brevetée Swootec. «Nous avons opté pour une lingerie quotidienne, en noir et en champagne, avec trois tailles: 90E, 95D et 100 C. Le début des grandes tailles, public-cible qui a davantage de soucis. Le prix de vente a été fixé à 59,95€. Une trentaine de prototypes ont été réalisés et essayés par des femmes. Toutes font part d’un confort exceptionnel.»

Afin de financer la première commande, Anne Lelong a fait appel au système de crowdfunding: «Nous en revenons à de plus en plus de solidarité: pour créer de l’emploi, il faut créer des employeurs. C’est pourquoi je fais appel à la générosité de chacun. Je souhaite récolter 8 000€; qui me permettront de passer une première commande. La participation débute à 5€. Des réductions sur l’achat sont accordées aux généreux donateurs et, si la somme n’est pas atteinte, tout sera remboursé. J’ai déjà prévu un e-shop, un réseau de vente à domicile et la commercialisation dans certaines boutiques.»

http://fr.ulule.com/swootec-lingerie – jusqu’au 10 avril.0479 34 04 05 – 
www.facebook.com/LadySwoo