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jeudi 14 avril 2016

2016_04_14 Comines-Le Bizet Sa petite entreprise " TROPICANA " ne connaît pas la crise, il y a 35 ans, Jenny Vermeulen s’installait dans le secteur de la fête et du bien-être. La société a changé, mais pas les valeurs qu’elle défend. Marie-France du journal l’Avenir.

Originaire de Langemark, Jenny Vermeulen exploite deux établissements à Comines et Le Bizet, sous l’enseigne «Tropicana». Une belle réussite pour cette dame arrivée dans la région début des années 80, suite à son mariage avec le Cominois André Vanhaverbeke, dont elle est aujourd’hui séparée. «Ensemble, nous pratiquions la sonorisation avec le Jaffi Rocket Show. Nous faisions pas mal de mariages et, assez rapidement, nous avons ouvert un petit magasin, avec un solarium. Tropicana était né: le nom était un clin d’œil à l’hôtel où nous étions descendus pour notre voyage de noces. À l’époque, nous étions des précurseurs.»
Le succès est au rendez-vous et, en 1992, le couple décide de construire un complexe autour du sport et du bien-être. Un terrain est acheté à l’entrée du Bizet, rue d’Armentières. «Notre idée était de regrouper solarium, salle de sports et salle des fêtes pour organiser nous-mêmes des mariages et autres réjouissances. Ces années sont les plus belles de ma vie.»
Une orientation vers la remise en forme :Après la séparation, Jenny reprend seule l’affaire: «Mon fils gère à présent le complexe à mes côtés. Nous disposons de huit places de solarium, d’une salle de cardio-training, de trois terrains de squash, d’un terrain de badminton, d’une salle de musculation, de biking et de fitness.»
Le listing contient environ 500 noms: «Notre clientèle est à 80% française. Nous tenons absolument à cette ambiance familiale, conviviale. Nous avons sept coachs en qui nous avons toute confiance et qui travaillent avec nous depuis longtemps. Il n’est pas question de grandir, mais nous tenons à ce que notre matériel et la décoration soient en parfait état. Chaque année, nous rénovons un espace. On ne laisse rien passer: tout doit être impeccable et l’on est très strict avec les clients.»
Jenny ne compte pas ses heures, se partageant entre Comines, rue de Wervicq, où demeurent le solarium et un magasin d’objets indiens et Le Bizet: «Nous sommes ouverts sept jours sur sept et je ne peux pas me permettre d’engager du personnel. Alors, je suis fidèle au poste! J’ai souvent l’impression que les indépendants sont les dindons de la farce de la société actuelle: nous devons travailler de plus en plus pour gagner la même chose. Les recettes stagnent tandis que les dépenses sont en constante augmentation. Les hommes politiques confondent multinationales et petits commerces en les soumettant aux mêmes lois.»
Une chance que les salles ne désemplissent pas: «Les chiffres sont stables depuis cinq ans; il n’y a pas vraiment de crise dans le sport. La population a besoin de bien-être. Les cours de fitness (zumba, step, body sculpt, abdos, etc.) sont très demandés. Par contre, depuis environ cinq ans, on remarque que la cafétéria est moins sollicitée, qu’il y a moins de consommation. En cause: les contrôles routiers qui se sont multipliés et l’interdiction de fumer. Or, le bar est pour nous une source importante de revenus.»
Pour Jenny Vermeulen, la population a besoin de bien-être. Les gens ont besoin d’avoir des moments à eux, et pour eux.

1 commentaire:

Unknown a dit…

désolé mais elle ne pense pas aux riverains, les fenêtres ouvertes dans la salle ou il y a les cours de zumba et d'autres et ca crie a fond tout comme la musique, les clients qui viennent se garer sur le parking riverain en face (nous avons des véhicules aussi) sans oublier qu ils se garent aussi sur la piste cyclable. et on ne parlent pas des coups de klaxons a 23h ou minuits quand les clients se quittent. nous l'avons déja dit ca va un peu mais quelques temps après plus rien. nous avons d'autres mesures si il faut aller voir notre bourgmestre, remonter a la police de l'environnement et voila