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vendredi 24 juin 2016

2016_06_24 PLOEGSTEERT : Le 15 juin 1916, Albert French perdait la vie, le soldat, décédé à l’âge de 16 ans, est le lien entre deux Harmonies. Ce week-end, elles ont fêté les dix ans du jumelage et le siècle du décès. Marie-France Philippo du journal l’Avenir.

Depuis 2006, Ploegsteert est jumelée avec Wolverton, une ville du sud-est de l’Angleterre.
Ce sont plus particulièrement les musiciens des deux Harmonies locales qui ont fraternisé, dans la foulée de recherches sur Albert French, un jeune soldat qui avait triché sur son âge pour intégrer le 18e bataillon «Kings Royal Rifle Corps».
Albert French est mort dans les bois de Ploegsteert, le 15 juin 1916, une semaine avant son dix-septième anniversaire. Durant ses mois de guerre, il avait écrit une abondante correspondance à sa famille. Elle a été publiée dans divers ouvrages.
En novembre 1997, un guide anglais s’est intéressé à ce garçon à la plume facile et au destin brisé. Il est venu à Ploegsteert pour se recueillir sur sa tombe, face au Mémorial. Par la suite, des contacts sont noués entre familles et autorités, débouchant sur un jumelage officiel.
Depuis 2006, les musiciens du «Wolverton Town Band» et de l’Harmonie Royale «Les Vrais Amis» se rencontrent chaque année à l’anniversaire de sa mort, alternativement sur le sol anglais et belge.
La musique, l’union entre Ploegsteert et Wolverton
Ce week-end, une délégation de 64 personnes était présente à Ploegsteert pour marquer un double anniversaire: les 100 ans de la mort du jeune Anglais et les dix ans du jumelage.
Deux moments officiels ont ponctué ces journées fraternelles: une réception à l’hôtel de ville, samedi matin et la cérémonie d’hommage à Albert French, au Hyde Park Corner Cemetery, dimanche à 11 h 30. Au son des hymnes anglais, belge et européen joués par les deux Harmonies, les honneurs ont été rendus à Albert French, entre dépôts de gerbes, lecture de lettres envoyées à la famille en anglais et en français, etc.
Malgré sa courte vie et sa fin brutale, Albert French n’aura pas vécu pour rien puisqu’il prouve que la musique est un langage universel et qu’elle réunit les peuples.
Le 15 juin 1916, Albert French mourait à quelques centaines de mètres d’où il est enterré. Il n’avait que 16 ans, mais sa vie n’aura pas été inutile.


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