Le Patro bizétois était une véritable agence
matrimoniale. Après trois années de
fiançailles, Gérard et Geneviève se sont unis pour le meilleur.
Les jubilaires sont nés dans leur cher Le Bizet, en
1943. « Nous étions dans la même classe
à la maternelle, puis nous avons été séparés en primaire. On s’est revu au Patro ; là aussi, il y avait
une distinction entre garçons et filles, mais on trouvait toujours une
solution…»
Après des études d’instituteur, le jubilaire entre en
fonction à l’école de Ploegsteert dès 1963.
Hormis une pause pour le service militaire, il y reste jusqu’en 1980,
année où il a l’opportunité d’intégrer l’école du Bizet. Malheureusement, suite à des soucis
d’audition, il est contraint d’arrêter en 1993.
Par chance, ce passionné d’écriture était entré comme
correspondant de presse à La Voix du Nord, en 1988. Durant dix ans, il ne cesse de sillonner le
secteur. « J’en garde le meilleur
souvenir. J’ai appris plus en dix ans de
journalisme qu’en trente ans d’enseignement. »
Quant à Geneviève, dès ses 14 ans, elle œuvre au magasin de
prêt-à-porter Bryon, au Bizet, avant de pratiquer la couture durant huit ans, à
Ypres. Après une pause pour les enfants,
elle est engagée au magasin Spar, chez Lecomte, à Ploegsteert où elle est
caissière durant 19 ans.
Le couple aime les vacances en communion avec la nature :
direction les Ardennes, les Vosges ou le Jura, leur dernier coup de cœur.
Tout en étant féru de mots, Gérard aime travailler de ses
mains : « Jeune, je voulais être électricien. Mais à l’époque, quand un élève
avait de bons résultats scolaires, il se retrouvait d’office en latin-grec !
» Ses loisirs l’ont mené vers les travaux
manuels, avec une prédilection pour le travail du fer.
Le sympathique couple s’investit aussi dans la paroisse
Saint-André, avec l’objectif de rendre l’église accueillante en la fleurissant.
Mais le plus important reste la famille. Leurs deux enfants, Christophe et Nathalie,
leur ont donné la joie d’être cinq fois grands-parents. Et le couple profite un maximum de sa
descendance.
Les jubilaires sont domiciliés dans la rue de Lys où leur
porte est toujours ouverte aux amis et à la famille.
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