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dimanche 28 août 2016

2016_08_28 COMINES :Ils ont pédalé de Comines à Portofino , pédalant par monts et par vaux, les cyclos ont traversé de magnifiques paysages sur les routes escarpées de France, de Suisse et d’Italie. Marie-France Philippo du journal l’Avenir.

Début août, pour la quinzième fois, le club cyclotouriste cominois «Les Amis du Vélo» a effectué un long périple pour atteindre une ville. L’an dernier, ils avaient rallié Saint Jean Pied de Port, dans le pays basque.
Depuis l’hôtel de ville de Comines, dix-sept courageux ont cette fois pris la route de Portofino, dans la région de Gênes. Pour une chevauchée de 1 353 km à travers la France, la Suisse et l’Italie. Une camionnette conduite par Francis Vandamme assure l’intendance.
L’initiative est à mettre au compte de Pascal Plets, qui s’occupe de l’intendance et d’André Priem, qui décide du parcours, privilégiant les voies avec le minimum de voitures.
La première étape a conduit les coureurs depuis Comines jusqu’à Laon, soit 192 km. Ensuite, via le Jura et les Alpes, direction la Suisse, puis l’Italie.
Malgré quelques averses et des températures parfois frisquettes le matin, il a fait chaud sur les routes. «Sur un vélo, on voit beaucoup de choses que l’on ne remarque pas en voiture, précise le Cominois André Priem. On perçoit aussi les odeurs particulières, par exemple lorsque l’on traverse un bois.»
«Comme de coutume, les paysages se sont révélés de toute beauté, renchérit Pascal Plets, de Bas-Warneton. La France profonde est vraiment riche de multiples panoramas. Nous avons roulé dans le Jura, les Alpes et les Apennins. Lors de notre passage dans les Alpes, le Mont-Blanc s’est offert constamment à notre vue.»
En Italie, ils ont traversé des villages «à la Don Camillo» avant de rejoindre Portofino, un petit port naturel en Ligurie.
«Une fois arrivés, nous sommes restés une journée sur place pour faire du tourisme. Ensuite, nous sommes rentrés en avion tandis que le matériel et les bagages sont rapatriés avec la camionnette.»
Le périple n’est pas une course. Chacun monte à son rythme, mais l’esprit de compétition est quand même bien présent sur les routes du Tour de France.





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