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vendredi 18 novembre 2016

2016_11_18 COMINES : «Le seuil de pauvreté ne dit plus rien». C’est le message principal de Philippe Defeyt qui, lors d’une conférence, a insisté sur les multiples aspects que peuvent prendre les inégalités sociales. Edouard Debelder du journal l’Avenir de ce jour.

Dans la foulée de l’enquête sur les inégalités sociales en Wallonie Picarde, les Équipes populaires cominoises ont souhaité inviter Philippe Defeyt, professeur UCL et ancien président du CPAS de Namur.
Avec un langage très clair et simple, cet interlocuteur de choix a cerné, face à une cinquantaine de personnes, les inégalités sociales.
D’entrée de jeu, Philippe Defeyt montre que les inégalités sociales sont cumulatives sous diverses formes. Il ne faut pas se concentrer uniquement sur une étude concernant les revenus. D’autres indicateurs sont révélateurs comme l’espace disponible par personne, l’espérance de vie, etc.
«Le seuil de pauvreté ne dit plus rien à ceux qui sont sur le terrain. Depuis 2011, ce seuil est identique. Il vaut mieux donner un indicateur de pauvreté qui se veut plus global», précise l’invité de cette soirée.
«Mener la vie que l’on a envie»
En Belgique, le niveau de connaissance au niveau des inégalités sociales est faible avec un manque d’intérêt et de volonté politique.
Philippe Defeyt insiste sur la nécessité de mieux connaître et de vouloir réellement comprendre afin d’obtenir une vision globale interactive: «Il faut arrêter de se focaliser sur des inégalités financières. Il faut que chacun ait la capacité de mener la vie qu’il a envie.
Comme après la guerre, il faut un nouveau pacte social qui pourrait intégrer une politique du temps de travail, une consolidation de la protection sociale et un revenu, ainsi qu’une pension de base.»
Philippe Defeyt en compagnie de Michele Di Nanno et Jean-Pierre Loof des Équipes populaires.

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