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mercredi 1 mars 2017

2017_02_24 PLOEGSTEERT : Le cap du siècle pour Simonne Duthoy , il y a deux ans, Simonne entrait au home le Sacré Cœur . Elle vient d’y passer le cap du siècle, avec des yeux bleus malicieux et un bel entrain pour la vie. Marie-France PHILIPPO.

Vendredi après-midi, la bourgmestre Marie-Eve Desbuquoit et quelques responsables du CPAS sont venus souhaiter un très joyeux anniversaire à Simonne Duthoy.  Cette ancienne Bizétoise coule des jours heureux au « Sacré Cœur » où, ce jour même, elle passait le cap du siècle, entourée du personnel et des pensionnaires.
Née à Comines France, le 24 février 1917, Simonne Duthoy se marie à Armentières, le 3 février 1940, avec André Leroy.  Quatre enfants sont nés de cette union : Jean-Pierre (1944), Philippe (1952), Marie-Christine (1955) et Laurence (1960) ; cette dernière décède trois jours après sa naissance.   Le couple est installé dans la rue de la Mélune, au Bizet.
Simonne a travaillé comme couturière dans l’ameublement. Par la suite, elle a installé chez elle un petit atelier de confection de torchons.
Malheureusement, le 8 novembre 1970, elle devient veuve.   Lors d’une cure thermale à Grenoble, elle fait la rencontre de Francis.  Ils décident de s’installer ensemble, en 1996.  Il y a deux ans, ils rentrent tous deux à la maison de repos « Le Sacré Cœur », à Ploegsteert.
Simonne a toujours adoré se promener et voyager ; elle a parcouru le monde, visitant entre autre l’Egypte des pharaons. 
Une bonne vivante
Aujourd’hui, étant donné que ses trois enfants vivent respectivement à Perpignan, Paris et Chantilly, elle peut compter sur le soutien de Nathalie, la petite-fille de sa meilleure amie, avec qui elle s’est liée d’amitié.
Encore bon pied bon œil, n’ayant jamais été malade, elle occupe ses journées en écoutant de la musique classique ; son premier mari étant musicien.   Elle apprécie aussi beaucoup les balades dans la nature et en rien souvent avec des bouquets de fleurs.  Il n’y a pas un jour où elle ne prend pas l’air et elle ne refuse jamais un repas au restaurant et un bon verre, avec une prédilection pour le porto.
Alors que la bourgmestre résume sa traversée du siècle, Simonne lui réplique : « Vous allez dévoiler tous nos secrets ! ».   Entre compliments et cadeaux, la centenaire retenait avec peine ses larmes : « J’ai envie de pleurer, pas de chagrin, mais de joie.  Cela fait vraiment plaisir de voir qu’on a encore des amis quand on a 100 ans ».   






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