Vendredi après-midi, la bourgmestre Marie-Eve Desbuquoit et
quelques responsables du CPAS sont venus souhaiter un très joyeux anniversaire
à Simonne Duthoy. Cette ancienne
Bizétoise coule des jours heureux au « Sacré Cœur » où, ce jour même, elle
passait le cap du siècle, entourée du personnel et des pensionnaires.
Née à Comines France, le 24 février 1917, Simonne Duthoy se
marie à Armentières, le 3 février 1940, avec André Leroy. Quatre enfants sont nés de cette union :
Jean-Pierre (1944), Philippe (1952), Marie-Christine (1955) et Laurence (1960)
; cette dernière décède trois jours après sa naissance. Le couple est installé dans la rue de la
Mélune, au Bizet.
Simonne a travaillé comme couturière dans l’ameublement. Par
la suite, elle a installé chez elle un petit atelier de confection de torchons.
Malheureusement, le 8 novembre 1970, elle devient
veuve. Lors d’une cure thermale à
Grenoble, elle fait la rencontre de Francis.
Ils décident de s’installer ensemble, en 1996. Il y a deux ans, ils rentrent tous deux à la
maison de repos « Le Sacré Cœur », à Ploegsteert.
Simonne a toujours adoré se promener et voyager ; elle a
parcouru le monde, visitant entre autre l’Egypte des pharaons.
Une bonne vivante
Aujourd’hui, étant donné que ses trois enfants vivent
respectivement à Perpignan, Paris et Chantilly, elle peut compter sur le
soutien de Nathalie, la petite-fille de sa meilleure amie, avec qui elle s’est
liée d’amitié.
Encore bon pied bon œil, n’ayant jamais été malade, elle
occupe ses journées en écoutant de la musique classique ; son premier mari
étant musicien. Elle apprécie aussi
beaucoup les balades dans la nature et en rien souvent avec des bouquets de
fleurs. Il n’y a pas un jour où elle ne
prend pas l’air et elle ne refuse jamais un repas au restaurant et un bon
verre, avec une prédilection pour le porto.
Alors que la bourgmestre résume sa traversée du siècle,
Simonne lui réplique : « Vous allez dévoiler tous nos secrets ! ». Entre compliments et cadeaux, la centenaire
retenait avec peine ses larmes : « J’ai envie de pleurer, pas de chagrin, mais
de joie. Cela fait vraiment plaisir de
voir qu’on a encore des amis quand on a 100 ans ».
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