Le 1er août 2014, Bruno Vantieghem ouvrait la «Librairie
44», à l’angle des rues de la Procession et du Faubourg. Depuis, il ne cesse
d’élargir son panel de vente: «Ne vendre que des journaux et des magazines
n’est pas très rentable. C’est ce qui me prend le plus de temps et me rapporte
le moins! Il faut absolument diversifier ses activités, tout en sachant que le
client qui vient acheter un journal, repart souvent avec d’autres produits.
C’est pourquoi je m’adapte aux demandes de la clientèle:
cigarettes, cigares, pots à tabac, boissons, papeterie, sacs, bandes dessinées,
livres, confiseries, etc. Je suis limité par l’espace, sinon je proposerais
davantage à la vente. J’avais installé un ‘coin café’ pour lire tranquillement
le journal, mais j’ai dû le supprimer parce qu’il prenait trop d’espace.»
Depuis qu’en octobre 2016, la librairie du jardin, rue de la
Gare, a fermé ses portes, Bruno Vantieghem reste seul sur Comines: «J’ai
effectivement vu une augmentation de mon chiffre d’affaires, surtout en ce qui
concerne les jeux de hasard. Ma compagne est aide-soignante; elle a pris un
mi-temps pour m’aider.»
Après 14 ans comme facteur, notre libraire ne regrette pas
son choix d’être devenu indépendant: «J’ai toujours voulu ouvrir un magasin et
j’ai pris une pause carrière de trois ans pour concrétiser mon projet. Elle est
à présent terminée. Je suis à la librairie dès 5 h 15 tous les jours et jusqu’à
18 h 30. Je m’octroie juste le dimanche et le lundi après-midi. Je fais
beaucoup d’heures, mais j’aime bien le contact avec la clientèle. Je suis
content de constater que je m’en sors.»
Promotion d’auteurs locaux
Il est également fier de mettre en ventre quatre livres
récemment édités par des Cominois: «El Duende» d’Anne Baudour, «L’écervelé» de
Bernard Baudour, «Les mots de mon esprit» de Pénélope Damman et «La naissance
d’un ange» de Ghislain Guilbert; ce dernier étant déjà en rupture de stock.
«Sauf les classiques comme Harry Potter, je n’achète pas
trop de livres pour éviter de rester avec des stocks d’invendus. Je travaille
plutôt sur commande. Par contre, quand il s’agit d’auteurs locaux, c’est avec
plaisir que je fais leur promotion.»
Bruno Vantieghem a mis bien en évidence les quatre livres
édités récemment par des Cominois.
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