LES PROCHAINES ATIVITES

mardi 7 mars 2017

2017_03_04COMINES : Ce samedi, la salle des sports du Collège de la Lys, rue Romaine, a accueilli la neuvième bourse toutes collections organisée par le club philatélique cominois. Durant toute la journée, les collectionneurs de tout poil se sont succédé dans la salle. Très peu sont repartis les mains vides…

« En 2009, nous avions organisé une exposition pour le cinquantième anniversaire du club, explique le président Henri Lefevere. Pour continuer sur la lancée, nous souhaitions organiser une bourse avec des timbres, des cartes postales, des livres, des bandes dessinées, etc.  Avec l’objectif d’attirer un public plus large que celui réservé aux seuls timbres. »
Après la salle des Marmousets, dorénavant réservée au club sportif Acama, et la MJC où il fallait grimper les marches, le club philatélique a délocalisé l’événement dans la rue Romaine : « Nous ne regrettons pas notre choix, nous disposons d’un vaste parking à proximité, l’accès à la salle est direct et nous avons davantage de place ; ce qui a permis d’espacer les tables, précise le président.  Nous avons disposé 44 tables pour 20 exposants. »
« Nous nous réunissons une fois par mois, le troisième dimanche, renchérit Raymond Warlop.  Nous sommes toujours une trentaine, avec une diminution constante.  Les jeunes ne s’intéressent plus aux timbres ; pour eux, il n’y a que l’informatique qui compte ! »
Des milliers d’objets
Ce samedi, il était bien agréable de déambuler dans les allées, parmi de véritables collectionneurs, mais aussi de simples amateurs désireux de se séparer d’une partie de leur trésor.  On retrouve de tout : des timbres, des disques vynil, des livres et photos sur la guerre, des images mortuaires de la région, des cartes postales, des miniatures de voitures, etc.  De quoi satisfaire les appétits collectionneurs.   
« Je vais mourir avec la collectionnite »
Joseph Lahousse, de Bas-Warneton, a toujours aimé les collections : « J’ai commencé par les timbres, vers l’âge de 7 ans, puis je me suis intéressé aux cartes postales de la région.  Et j’ai continué… Je dois bien posséder 10 000 cartons de bière, des miniatures de voitures, particulièrement des Porsche, des bandes dessinées, etc.  J’achète souvent des lots et puis je fais le tri. Je revends les doubles ou ce qui est peu intéressant. »

Résultat : le grenier familial est plein à craquer : « Mes enfants me demandent quand est-ce que je vais arrêter d’amasser tout ce brol ! Ils m’ont déjà averti qu’ils n’avaient pas envie d’avoir à tout débarrasser ! C’est pourquoi je suis ici, aujourd’hui, pour vendre un peu, mais comme je continue à acheter, ils ne doivent pas se faire trop d’illusions : je vais mourir avec la collectionnite ! »
Les trésors de la maison familiale

Michel Barroo, de Warneton, profite de l’occasion pour vendre l’importante collection de bibelots rassemblés par sa maman, aujourd’hui décédée.  « Mon père est rentré au home et il me faut vider la maison… Je suis impressionné par ce qu’elle a amassé… Elle avait une collection de 200 chats en toutes sortes de matières, des centaines d’assiettes, des vases, des cendriers, etc.  Des connaissances ont acheté les plus belles pièces, mais il m’en reste tellement ! Aujourd’hui, j’ai vendu quelques bibelots, mais je pense que lors de la brocante de Warneton, début juillet, il y aura davantage de passage. »



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