« En 2009, nous avions organisé une exposition pour le
cinquantième anniversaire du club, explique le président Henri Lefevere. Pour
continuer sur la lancée, nous souhaitions organiser une bourse avec des
timbres, des cartes postales, des livres, des bandes dessinées, etc. Avec l’objectif d’attirer un public plus
large que celui réservé aux seuls timbres. »
Après la salle des Marmousets, dorénavant réservée au club
sportif Acama, et la MJC où il fallait grimper les marches, le club
philatélique a délocalisé l’événement dans la rue Romaine : « Nous ne
regrettons pas notre choix, nous disposons d’un vaste parking à proximité,
l’accès à la salle est direct et nous avons davantage de place ; ce qui a
permis d’espacer les tables, précise le président. Nous avons disposé 44 tables pour 20
exposants. »
« Nous nous réunissons une fois par mois, le troisième
dimanche, renchérit Raymond Warlop. Nous
sommes toujours une trentaine, avec une diminution constante. Les jeunes ne s’intéressent plus aux timbres
; pour eux, il n’y a que l’informatique qui compte ! »
Des milliers d’objets
Ce samedi, il était bien agréable de déambuler dans les
allées, parmi de véritables collectionneurs, mais aussi de simples amateurs
désireux de se séparer d’une partie de leur trésor. On retrouve de tout : des timbres, des
disques vynil, des livres et photos sur la guerre, des images mortuaires de la
région, des cartes postales, des miniatures de voitures, etc. De quoi satisfaire les appétits
collectionneurs.
« Je vais mourir avec la collectionnite »
Joseph Lahousse, de Bas-Warneton, a toujours aimé les
collections : « J’ai commencé par les timbres, vers l’âge de 7 ans, puis je me
suis intéressé aux cartes postales de la région. Et j’ai continué… Je dois bien posséder 10
000 cartons de bière, des miniatures de voitures, particulièrement des Porsche,
des bandes dessinées, etc. J’achète
souvent des lots et puis je fais le tri. Je revends les doubles ou ce qui est
peu intéressant. »
Résultat : le grenier familial est plein à craquer : « Mes
enfants me demandent quand est-ce que je vais arrêter d’amasser tout ce brol !
Ils m’ont déjà averti qu’ils n’avaient pas envie d’avoir à tout débarrasser !
C’est pourquoi je suis ici, aujourd’hui, pour vendre un peu, mais comme je
continue à acheter, ils ne doivent pas se faire trop d’illusions : je vais
mourir avec la collectionnite ! »
Les trésors de la maison familiale
Michel Barroo, de Warneton, profite de l’occasion pour
vendre l’importante collection de bibelots rassemblés par sa maman, aujourd’hui
décédée. « Mon père est rentré au home
et il me faut vider la maison… Je suis impressionné par ce qu’elle a amassé…
Elle avait une collection de 200 chats en toutes sortes de matières, des centaines
d’assiettes, des vases, des cendriers, etc.
Des connaissances ont acheté les plus belles pièces, mais il m’en reste
tellement ! Aujourd’hui, j’ai vendu quelques bibelots, mais je pense que lors
de la brocante de Warneton, début juillet, il y aura davantage de passage. »
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