LES PROCHAINES ATIVITES

mardi 25 avril 2017

2017_04_25 BAS-WARNETON : Un défi sportif pour trois drôles de dames, elles aiment se défouleret œuvrer pour la bonne cause. Comme rien ne fait peur à ces baroudeuses, elles se sont inscrites au Raid des Alizés. Marie-France PHILIPPO.

Trois mères de famille ont constitué une équipe de choc afin de participer à la troisième édition du Raid des Alizés, du 14 au 19 novembre 2017, en Martinique.
L’initiative est à mettre au compte de Mélanie Mastalerz (46 ans): «J’ai lu l’annonce sur les réseaux sociaux et j’en ai parlé à ma collègue. Nous sommes assistantes commerciales chez Signature sas, à Quesnoy-sur-Deûle.»
Aurore Follet (30 ans), de Bas-Warneton, accepte directement. Encore fallait-il trouver une troisième complice: «Via des amis, nous avons proposé ce défi un peu fou à Caroline Ramery. Elle n’a pas réfléchi longtemps…»
Le trio réussit à s’inscrire puisque seules 70 équipes sont admises: «On s’est trouvé un nom: les ch’tites warriors, des guerrières venues du Nord. Participer à ce raid est un défi personnel pour aller jusqu’au bout de l’aventure, mais aussi à cause des aspects naturels et solidaires. On concourt pour se faire plaisir, mais surtout pour ramener un maximum d’argent à la Ligue contre le cancer. En effet, la somme remportée en fonction du classement doit être versée à une bonne cause.»
Encore faut-il trouver les 8 500€ du budget: «Nous avons déniché plusieurs sponsors et nous démarchons encore. Les sommes investies donnent lieu à des réductions d’impôts. Si nous dépassons le budget, les fonds seront reversés à la Ligue contre le cancer.»
Un parcours exceptionnel : Mais venons-en au raid, une compétition 100% féminine mise en place par un ancien de la DGSE. Durant quatre jours ponctués d’épreuves intensives, dormant en bivouac, les concurrentes affrontent la chaleur, les moustiques et la fatigue. Au menu: course à pied, VTT, canoë, run & bike et quelques surprises. «Le parcours reste secret, mais l’on est assuré qu’il s’agira d’une immersion dans un environnement fait d’eau, de montagnes, de forêts luxuriantes et de plages.»
Un vrai défi sportif, d’autant que toutes trois ont découvert le sport sur le tard: «J’ai passé neuf ans à l’internat de l’Institut Saint-Henri à Comines, de la 4e primaire à la 6e secondaire, explique Caroline Ramery (40 ans), une infirmière aujourd’hui directrice de service à la clinique de la Mitterie, à Lomme. Je détestais les fameux tours de l’école du cours d’éducation physique, alors que je garde de si bons souvenirs de cette période! Des années plus tard, j’ai commencé à courir et j’y ai trouvé du plaisir. J’ai déjà bouclé plusieurs marathons. J’ai besoin de courir, été comme hiver. Il y a juste l’orage qui m’arrête.»
Même constat pour Aurore: «Je détestais courir jusqu’il y a dix ans quand j’ai rencontré mon futur mari, Samuel Verschaeve. Comme toute sa famille court, je m’y suis mise aussi et j’ai attrapé le virus.
Pour l’heure, j’étudie des parcours en montée pour s’entraîner dans les conditions de la Martinique.»
Quant à Mélanie, elle a repéré plusieurs courses intéressantes pour se préparer: «On va aussi se trouver des parcours VTT et apprendre les techniques de canoë. Il ne faut rien laisser au hasard.»
Caroline Ramery, Aurore Follet et Mélanie Mastalerz vont repousser leurs limites pour soutenir la Ligue contre le cancer.

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