Vendredi dernier, le comité de la Saint-Nicolas avait invité
les représentants des différents groupes participant au cortège des Mountches
pour les dernières recommandations.
Pour le président Jean-Luc Brun, il n’y a pas de grands
changements à l’horizon, sauf un renfort de la sécurité.
Sous sa forme actuelle, la fête est née en 1959, pour se
remémorer l’époque où Warneton possédait une abbaye. En 1138, les chanoines se soumettent à l’autorité de saint Nicolas
d’Arrouaise. Réalité ou légende, le 6 décembre,
ils honorent leur saint patron et, à dos d’âne ou de mulet, parcourent les
ruelles en distribuant des pains, des gâteaux et des friandises aux enfants.
Les siècles passent ; les guerres et la Révolution française
ont raison de l’antique abbaye, détruite jusqu’à la moelle, mais qui continue à
hanter l’esprit des Warnetonnois.
« Cette coutume du douzième siècle est toujours d’actualité
aujourd’hui, explique Jean-Luc Brun, le président du comité. Les moines et l’abbaye ont disparu, mais la
population continue à faire la fête pour les enfants, autour de saint Nicolas.
»
Au programme : 17
h. Départ du cortège, chaussée d’Ypres. Clou de l’attraction : un saint Nicolas
cavalier, qui distribue des oranges à foison.
19 h. : Ronde des
petits Mountches autour du monument (place de l’Abbaye), suivi du brûlage du
Mountche.
19 h 30 : Jet de 300 figurines de Mountches du haut du
balcon de l’hôtel de ville par saint Nicolas et ses acolytes, suivi de la
distribution d’oranges et de friandises aux enfants sages, dans le hall de
l’hôtel de ville.
Signalons également que, pour ceux et celles qui le
désirent, des drapeaux à l’effigie des Mountches peuvent être acquis au prix de
15 € auprès de l’un des membres du comité.
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