Le 27 août se tiendra la troisième édition du Ploegsteert Blues Festival. Moins rock que l’an dernier, le blues se déclinera entre soul et folk.
À l’âge de 16 ans, Philippe Braem découvre le blues lors d’un concert du chanteur et guitariste irlandais Rory Gallagher. « Une véritable révélation. Depuis, je fréquente les festivals de blues pour baigner dans leur ambiance conviviale. Les spectateurs forment une grande famille. Je me suis dit : pourquoi ne pas organiser quelque chose à Ploegsteert ? »
Après une première édition dans la salle des sports, un chapiteau a été monté dans la rue de Messines en août 2010, à l’orée des bois. Le 27 août prochain, la fête se déroulera dans une prairie, juste à côté du champ de l’année dernière. Autre différence, le programme n’est plus étalé sur deux soirées, mais sur une seule journée, qui débute dès 15 h 30.
Les Belges de Turkey Scratch inaugureront la scène. Vers 17 heures, les Anglais du « Martin Harley Band » vont livrer toute l’étendue de leur palette musicale, entre blues, jazz et folk. Ils laisseront la place, aux environs de 18 h 30, à l’Australienne Kara Grainger, avec des accents de soul. Adepte des musiques noires, Meena Cryle vient d’Autriche.
L’Américain Jeff Zyma était déjà présent l’an dernier. Après s’être fait les dents dans les rues de la Nouvelle-Orléans, il a sillonné les routes mythiques, comme Memphis. Il habite à présent dans le Sud-Ouest de la France ; ce qui nous vaut sa présence à Ploegsteert.
Le point d’orgue de la soirée, sur scène vers 23 h., s’appelle Nico Wayne Toussaint. Une vraie star du blues, qui vit entre la France et les États-Unis. Il fait le pari difficile d’associer la langue française aux sonorités noires américaines. Je suis fier qu’il vienne chanter à Ploegsteert !
Infos Marie-France.
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