Amnesty International au nom des
Droits de l’Homme
Les conditions de vie des réfugiés sont
inacceptables. En les dénonçant, Amnesty international rappelle les droits
fondamentaux de tout homme.
Dimanche dernier, le quai Verboeckhoven a
servi d’aire de pique-nique pour le prologue du “Jungle-tour”, une organisation
d’Amnesty International. L’objectif :
dans un périple à vélo, partir à la rencontre des lieux où les exilés font
halte; de même que des associations locales de soutien.
“Il s’agit de la troisième édition, explique
la responsable, Claire Cleenewerck, présidente de Flandre Terre solidaire. Ce week-end, nous avons effectué le prologue
à Bailleul. Samedi, l’activité a été
centrée sur Bailleul et sur Armentières, pour informer le public et
sensibiliser aux conditions de vie des migrants. Nous avons aussi assisté à une conférence
donnée par la journaliste de Libération, Haydée Sabéran, qui vient de sortir le
livre "Ceux qui passent", une enquête poignante sur les conditions de
vie des réfugiés. »
Le dimanche, leur parcours les a amenés à
Warneton où ils ont été chaleureusement accueillis par deux représentantes
locales d’Amnesty International : Aude Platteau et Marie Vandenbroucke.
Le Jungletour proprement dit se déroulera du
29 juin (départ d’Arras) au 9 juillet (arrivée à Zeebruges). Le principe est de relier différents lieux où
les exilés font halte sur leur parcours en quête d’une vie meilleure. Il sillonne le Nord-Pas-de-Calais (Arras,
Angres, Norrent, Saint-Omer, Calais et Dunkerque), avant de connaître deux
étapes belges (Ostende et Zeebruges).
Avec toujours les mêmes recommandations :
mettre fin à tout refoulement des personnes réfugiées, leur garantir une vie
décente et renforcer la solidarité internationale.
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