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mercredi 13 mars 2013

2013_03_13 Warneton vendredi 8 mars: Vernissage de la Galerie de l’Abbaye pour le plaisir des yeux Jusqu’au 24 mars, la Galerie de l’Abbaye propose une double exposition : les fleurs sauvages y côtoient des Justes en mal de reconnaissance. L’exposition reste ouverte, rue Pierre De Simpel n° 1, jusqu’au 24 mars inclus, de 14 à 19 h. ou sur rendez-vous au 056 55 77 21. Merci à Marie-France pour les photos et les infos.

Vendredi dernier, Katelijn Beeuwsaert a ouvert les portes de sa belle galerie pour la traditionnelle exposition de printemps.  En plus de ses œuvres personnelles, elle a invité l’artiste français Jean-Marc Forceville.
La maîtresse des lieux poursuit ses peintures à l’huile de fleurs sauvages.  Une œuvre fort bien résumée par le maïeur : « Il est des senteurs qui fleurent bon l’arrivée du printemps, drainant avec elles leur lot de lumière et de douceur. Sans doute en est-il ainsi des compositions de Katelijn, tant la vibration de la touche évoque ces essences bucoliques gentiment caressées par un vent du sud.  Un mélange d’impressionnisme-luminisme, allié à des gestes parfois plus expressionnistes, se retrouve avec bonheur et élégance dans les titres des toiles.   Le vent qui souffle dans les bouquets a de quoi rendre enivrant la réalité naturelle, printanière et lui confère ainsi un aspect apaisant, vibrant. »
Un lyrisme de circonstance en ce 8 mars, journée dédiée à la femme.   Peut-être un peu moins en ce qui concerne le printemps…



Lors du vernissage, le bourgmestre Gilbert Deleu a rendu hommage à l’artiste warnetonnoise, faite citoyenne d’honneur l’an dernier, à l’occasion des 25 ans de la galerie.


Un hommage aux Justes :
Jean-Marc Forceville est à la fois graveur, sculpteur et peintre.   Le parcours de cet Houplinois de 68 ans est loin d’être banal. Même si, dès son plus jeune âge, il est passionné par le dessin et la peinture, il passe un CAP de soudeur et entre dans la profession.  Pendant ses temps de loisirs, il exerce son art : « J’ai exposé une première fois à Armentières, en 1981.  Les échos positifs m’ont encouragé. »
Deux ans plus tard, l’entreprise où il travaille ferme ses portes.  Il s’inscrit alors aux Beaux-Arts de Lille pour y apprendre les techniques. 
Utopiste convaincu, l’artiste tente de reculer la barrière de l’intolérance.  « C’est pourquoi, dans les années 90, j’ai commencé à sculpter la série des Justes, ces formes humaines déclinées à l’infini.  Pour moi, ils sont le symbole de l’humanité.  Ils sont à notre image : certains sont petits, d’autres gros, etc.  Aucun n’est semblable à l’autre. »
Plus étonnant, certains sont confectionnés en bouchon de liège, d’autres en terre cuite ou en peinture acrylique.  Une déclinaison sans fin, à la recherche de l’homme dans sa plénitude.
Autant d’œuvres que le nombreux public présent lors du vernissage a pu apprécier.  




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