Le service communal Handicontact fête sa
première décennie. Il a été mis sur pied le 4 février 2008. À cette époque,
Marie-Eve Desbuquoit était, notamment, l’échevine de la personne handicapée. À
ce titre, elle avait engagé Anne Tancrez dans l’objectif de créer ce nouveau
service communal. «J’avais trouvé la bonne personne, souligne la bourgmestre
ff. Les personneshandicapées, malades ou âgées peuvent trouver, auprès d’Anne,
un service adéquat, un accueil humain et une proximité sociale; c’est vraiment
une perle!» Anne Tancrez, bizétoise, gère, seule, ce service qui aide les
personnes atteintes, de près ou de loin, par un handicap moteur ou mental, afin
de leur permettre de vivre dans une certaine autonomie. «Concrètement, je les
aide notamment à introduire des demandes d’allocation ou de cartes de
stationnement auprès du SPF – Direction de la personne handicapée. Je peux
aussi faire des demandes pour l’aménagement des maisons et des recherches de
travail adapté via l’Agence de Vie de Qualité (anciennement AWIPH).»
À l’initiative du conseil communal de la
personne handicapée
Son guichet à l’hôtel de ville est ainsi
devenu le point central par rapport à ce type de questions et de demandes.
Elles accompagnent également les personnes dans les démarches pour, par
exemple, obtenir une pension de survie ou acquérir un abonnement pour les
transports en commun. Un point service «Handicontact», coordonné par l’A.Vi. Q,
est présent dans chaque commune. De lieu en lieu, les objectifs et les manières
de travailler sont différents. «Quelques mois après la mise en place de ce
service, le conseil communal de la personne handicapée a été mis en place.
souligne Anne Tancrez. Parmi les membres, nous retrouvons six personnes
handicapées. Ce conseil organise, chaque année, des séances de sensibilisation
destinées aux écoles et au grand public. En avril 2018, nous avons mis sur pied
une semaine de la vision, en lien avec la Ligue des Aveugles de Ghlin.»
En 10 ans, Anne Tancrez a vu évoluer le
monde du handicap et les situations rencontrées. «De plus en plus de personnes
sollicitent notre service suite à une maladie rare ou à une maladie grave comme
le cancer. Les gens osent plus facilement demander de l’aide! Par rapport aux
personnes handicapées, elles semblent moins souffrir du regard des autres et
être mieux intégrées dans la société. À Comines, des histoires comme celles
vécues par André Boucq ou le jeune Romain ont beaucoup marqué la population…»
Pour accueillir au mieux les personnes
sourdes et malentendantes, qui revendiquent aussi le droit d’être reconnues,
Anne Tancrez a entamé sa deuxième année de cours pour apprendre la langue des
signes. Elle est à l’origine d’un groupe de parole de TDAH (trouble déficitaire
de l’attention avec ou sans hyperactivité). Le service est également agent
Proximité-Démence (Proxidem) pour les personnes atteintes de la maladie
d’Alzheimer et leur famille; Handicontact organise un café Alzheimer.
Handicontact: Anne Tancrez 056 56 10 72 ou handicontact@villedecomines-warneton.be
Anne Tancrez en compagnie de la
bourgmestre, Marie-Eve Desbuquoit.
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