Depuis trois ans, il
ne circule plus qu’à bord de son vélo-couché à trois roues: «J’ai découvert ce
type de vélo lors la fête de la Loire à vélo, précise Daniel, J’en ai testé un
et j’ai été convaincu. C’est vraiment bien. Les avantages sont d’être très bien
assis sans avoir mal au dos et au postérieur. Un des rares inconvénients est la
montée des côtes. Et de manière étonnante, les automobilistes s’écartent lors
d’un dépassement plus qu’avec un vélo normal».
Son épouse Nicole est aussi devenue adepte de ce «trois
roues» (avec l’assistance d’un moteur électrique): «Malgré mes problèmes aux
genoux, je parviens à allonger mes jambes. Mon poids est bien réparti dans le
fauteuil. Je ne dois pas mettre pied à terre à l’arrêt». À noter toutefois que
ce type de vélo coûte relativement cher neuf (plus de 2000€) et n’est
disponible que chez des marchands spécialisés.
Un tour de 600 km, pour faire son tour de Belgique, Daniel
s’est inscrit au «Dynamobile» qui est un périple d’une dizaine de jours de 600
km au total, effectué par plus de 150 cyclistes. Pour sa 20e édition, le
parcours a été scindé en deux parties: côté flamand et côté wallon, avec une
liaison en train.
Au départ de Bruxelles, les villes-étapes se succèdent
Grammont, Courtrai, Dixmude, Bruges, Liège (deux jours), Ciney, Mettet, La
Louvière. Daniel ajoute «C’est la deuxième fois que j’y participe. C’est très
bien organisé dans une ambiance très agréable.»
Coups de cœur belges : Avec enthousiasme, notre cyclo
français confie les points forts qui ont marqué sa balade: la vue sur la ville
de Dinant depuis le pont Charlemagne, le plus haut de Belgique (interdit
normalement aux cyclistes), les épouvantails-sorcières dans les jardins des
maisons à Beselare (proche de Comines), l’accueil par les autorités communales
à Courtrai et la Louvière, l’impressionnant plan incliné de Ronquières, le cimetière
militaire allemand avec ses imposantes statues à Vladso (près de Dixmude), la
visite du lac de Bambois près de Fosses-la-Ville, le plafond de l’église de
Foy-Notre-Dame avec ses 145 panneaux peints, le cimetière français de Belle
Motte (bataille d’août 1914), la chapelle et le lieu de pèlerinage de Borgloon
dans le Limbourg.
Lors de ses journées cominoises, Daniel a découvert le
Centre d’Interprétation Plugstreet: «C’est un très beau Centre de mémoire
collective. Il ne faut pas oublier ce passage douloureux de l’histoire. Il faut
le respecter».
À propos de son périple cycliste proprement dit, il conclut:
«Ce qui est très agréable, ce sont les RAVELS. Par rapport à la France, la
signalétique cycliste et les pistes cyclables en ville sont plus avancées. La
Belgique est un beau pays à découvrir à vélo».
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