Pour l’heure, il est en pleine préparation de deux
expositions pour septembre. La première concerne les 50 ans du théâtre; la
seconde, les 45 ans de la chorale.
«Je suis entré au Cercle dramatique ploegsteertois en 1965,
lors du renouveau mis sur pied par Michel Heughebaert. J’ai été acteur, metteur
en scène, souffleur ou réalisateur de décor jusqu’en 1980, année où j’ai pris
du recul pour m’occuper davantage de nos deux enfants. J’en garde des souvenirs
de franche rigolade, surtout quand je repense à Christian Maes qui était un
acteur comique génial. Il n’avait pas besoin de texte: il improvisait. Et
pourtant, il punaisait son texte dans le décor, pour le relire juste avant
d’entrer en scène! Pour ce qui est de l’expo, même si j’ai rédigé l’historique
et fourni bien des archives, c’est l’équipe actuelle qui va s’en charger, avec
Pierre Maes.»
En ce qui concerne la chorale «Altiora», il affiche 45 ans
au compteur: «Je suis entré en 1970, quand la chorale est devenue mixte. Par la
suite, grâce à mon épouse Nicole, qui dirigeait les majorettes de Ploegsteert
dans les années 70, je me suis mis à la musique et j’ai accompagné les
choristes à l’orgue et au synthé. Petit à petit, le chef François Vercruysse a
emmené le groupe vers l’excellence.»
Photos et archives seront présentées dans l’église: «Aidé
par Jean-Michel Van Elslande, j’ai fait une sélection qui couvre les 45
années.»
Finalement, derrière toutes ces activités, on retrouve une
passion immodérée pour son village natal: «Ma femme me dit souvent que lorsque
je ne vois plus le clocher de l’église de Ploegsteert, je ne suis pas bien. En
fait, j’essaie de promouvoir ma commune et j’aime ce qui réunit la population.
Quand j’étais jeune, les habitants étaient à la porte et ils discutaient entre
voisins. Aujourd’hui, il n’y a plus personne, sauf ceux qui fument et ne
peuvent le faire à l’intérieur! Quel que soit le thème d’une association, quand
elle réunit la population, elle atteint son objectif.»
Amoureux de la nature, il est aussi jardinier et
cyclotouriste. «J’aime monter sur ma bicyclette très tôt le matin, deux ou
trois fois par semaine. En 2014, j’ai parcouru 5 000 km. Quant au jardin, voilà
un passe-temps agréable. En plus de manger des légumes sains, la nature offre
des changements permanents et de belles couleurs.»
Signalons également qu’il s’occupe du petit patrimoine
populaire religieux: «Nous conservons et trions les missels, les crucifix, les
médailles, les images de mort, etc. Si on ne les récupère pas, tout disparaît
progressivement. Régulièrement, nous essayons de faire une expo sur un thème.»
À la fois discret, généreux et indispensable, Jean-Claude
Walle a toujours été passionné par la recherche historique, surtout liée à
Ploegsteert, J’aime ce qui réunit la population.
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