LES PROCHAINES ATIVITES

mercredi 9 septembre 2015

2015_09_09 Clarebout Potatoes: l’incendie est d’origine accidentelle, après avoir connu un lundi d’horreur, le site de l’entreprise Clarebout Potatoes panse ses plaies. Y produira-t-on encore des frites? Source Marie-France Philippo du journal l’Avenir.

Lundi matin, vers 9h30, un incendie a ravagé les installations de l’entreprise Clarebout Potatoes, près du centre de Neuve-Église. Le feu a été sous contrôle à partir de 14hgrâce à l’intervention de quatorze corps de pompiers. Ensuite, les hommes du feu des casernes attenantes se sont relayés, toutes les cinq heures, pour surveiller les différents foyers, toujours susceptibles de reprendre.
Alors qu’une odeur persistance de brûlé subsiste, les riverains ont pu regagner leur domicile. Tout ce qu’il reste de l’entreprise, ce sont les bureaux, les vestiaires et quelques entrepôts, dont celui fort heureusement de la réserve en ammoniac. Quant à l’unité de production, elle s’est transformée en une grande carcasse noire et fumante.
Lundi, les ouvriers avaient dû quitter le site en urgence au moyen de bus; ce mardi, ils ont pu récupérer leurs affaires dans les vestiaires et ainsi repartir avec leur voiture.
Mardi matin, le parquet d’Ypres informait que l’origine du sinistre était accidentelle, la conclusion de l’expert en incendie du parquet est que le feu a commencé dans les fours, sorte de grandes friteuses. Une petite fissure dans l’un des tuyaux, qui n’était pas visible à l’œil nu, a permis à l’huile brûlante de s’échapper et d’ainsi enflammer toute la structure. Le feu s’est alors propagé rapidement à travers les conduites et le système de ventilation. De grandes flammes sont apparues et ont gagné progressivement du terrain, provoquant de graves dommages.
On dénombre neuf blessés, dont trois graves. Un pompier de Heuvelland, caserne de Kemmel, né en 1972, lutte contre la mort. Il a été apporté dans un état critique à AZ St-Jan de Bruges. Le parquet a signalé qu’il était resté environ 15 minutes sans oxygène et que, par conséquent, 75% de ses poumons sont brûlés.
«Ne passe laisser abattre». Sur le site, on s’affaire déjà pour la suite des opérations: une évacuation des décombres calcinés. Grues et tractopelles sont déjà en action. Pour construire une unité de production? L’avenir nous le dira.
«Ce n’est pas facile à vivre, c’est un coup dur, nous confie Franky Deconninck, conseiller en prévention et responsable du site de Warneton.
Il ne faut pas se laisser abattre et continuer à aller de l’avant.»
La grande carcasse calcinée témoigne de l’étendue du sinistre, dont on gardera longtemps, dans la région, le souvenir de cet immense dégagement de fumée.

Aucun commentaire: