La friche Scowarton se transforme petit à petit en un
village d’artistes. Située sur le sol français, entre le cours historique de la
Lys et le nouveau canal, le site désaffecté est en travaux depuis de longs
mois.
Pour rappel, le site de 6000 m2 a été occupé jusqu’en 2011
par l’entreprise textile Scowarton. En 2013, les frères Franck et Hughes
Dourdin rachètent le site pour 1€ symbolique, à charge de dépolluer les lieux,
dont le sous-sol est riche en solvants. Une dépollution qui réservera de grosses
surprises et prendra toute l’année 2014.
En 2015, les travaux proprement dits peuvent commencer. Leur
objectif: en faire un lieu d’accueil des professionnels du design et des arts
graphiques avec des ateliers d’artistes et des show-rooms pour des créateurs de
mode, des sculpteurs et des peintres. Le nom de ce complexe: Warty, synthèse
entre Warneton et Arty, pour la tendance artistique des lieux. Ces aspects
culturels devraient être complétés par une guinguette, telle que les deux
frères en exploitent déjà à Lille et à Wambrechies.
Même structure, mais deux ans de travaux
D’importants travaux ont été entrepris au niveau des
bâtiments, surtout au niveau des toits et de l’isolation des murs et fenêtres,
mais la structure industrielle d’origine a été conservée.
Pour l’heure, quatorze ateliers sont déjà aménagés ou en
cours de travaux et certains artistes se sont déjà mis au travail, tel un
photographe venu de Roubaix ou un architecte d’intérieur lillois.
Quant à la guinguette, elle devrait être opérationnelle pour
le printemps 2016: boissons, danses et restauration sont annoncées. Les
produits locaux devraient être mis à l’honneur.
Pour ce qui est de l’animation, le programme sera le même
que dans les deux autres guinguettes, qui sont situées en bordure de Deûle. À
Warneton, l’ambiance populaire d’antan résonnera autour de l’ancien et du
nouveau cours de la Lys. On y mangera et on y dansera sous les lampions! Côté
animation, jazz manouche, salsa et accordéon feront bon ménage. De quoi
redonner vie à cette île française perdue en zone belge.
La structure industrielle des bâtiments a été conservée, même
si les ateliers bénéficient du confort moderne.
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