LES PROCHAINES ATIVITES

jeudi 10 décembre 2015

2015_12_09 Depuis près de dix ans, l’Action «Vivre Ensemble» n’avait plus soutenu de projet à Comines. Cela va se réaliser avec l’Oasis. Sur le chemin de Noël, l’action «Vivre ensemble» invite à être solidaire avec les personnes en situation de pauvreté en Wallonie et à Bruxelles. Initiée par les évêques de Belgique, cette action soutient plus d’une centaine d’associations de terrain, qui aident les plus pauvres, les plus fragilisés, à retrouver la dignité et le respect. Source Edouard Debelder.

Cette année, parmi les projets retenus et subventionnés par «Vivre Ensemble», figure la maison d’accueil de l’Oasis à Bas-Warneton. Concrètement, cette aide financière permettra d’appuyer le renouvellement de la cuisine collective pour les différents ateliers.
Lors de pérégrinations dans le désert, une oasis est un endroit ombragé où il fait bon s’arrêter pour se ressourcer afin de mieux continuer sa route. L’Oasis à Bas-Warneton est, depuis 1979, ce lieu où il est opportun de faire halte avant de mieux repartir sur le chemin de la vie. Pendant la première décennie, l’Oasis était un lieu d’accueil d’une douzaine de filles et de garçons de moins de 12 ans animé par Sœur Jeanne, Sœur Viviane et Sœur Dominique.
Pour les femmes avec ou sans enfants : Cette dernière nous situe l’évolution de l’Oasis: «De plus en plus souvent, et parfois même la nuit, la police venait demander s’il était possible d’accueillir aussi des femmes en difficultés de couple, en manque de logement… Une chose était sûre: il manquait à Comines d’un espace d’accueil pour les femmes avec ou sans enfants. Ce fut le tournant de l’Oasis.» Débuté en 1998 (l’accueil des enfants durera jusqu’en 2000), le foyer d’adultes a dû attendre cinq ans avant d’être subsidié par la Région wallonne. Aujourd’hui, le foyer est agréé pour l’accueil de 21 personnes et subsidié pour l’accueil de 16 personnes (enfants compris). Sœur Dominique poursuit: «Depuis le mois d’août 2006, les Sœurs ont déménagé. L’Oasis vole de ses propres ailes. En effet, la maison d’accueil a été reprise par l’ASBL ACIS qui en assurera la pérennité. Notre désir est que l’Oasis soit et reste dans l’avenir!»
Une approche humaine : En visitant ce lieu proche de l’église Saint-Martin à Bas-Warneton, les éducatrices nous montrent les différents studios d’accueil et nous précisent que chaque cas est différent. L’Oasis ouvre ses portes à des femmes battues mais aussi à des personnes sans logements, sans emploi, sans argent. Barbara, a été accueillie à l’Oasis car elle s’était retrouvée à la rue avec ses deux filles pour échapper à un mari violent. C’était une histoire vraiment dramatique. Heureusement, à l’Oasis, l’important, c’est une approche humaine et personnelle. Par exemple: la directrice m’a accompagnée jusqu’à la salle d’accouchement pour mon fils et m’a prêté son propre berceau. L’Oasis, c’est comme ma maison. J’y ai vécu des moments magnifiques». Sœur Dominique conclut: «Une maman nous a dit dernièrement: “ J’ai vu un vrai sourire sur le visage de mes enfants et çà, c’est le plus beau des cadeaux. ”»
Une partie de l’équipe accompagnante de l’Oasis.

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