Cette année, parmi les projets retenus et subventionnés par
«Vivre Ensemble», figure la maison d’accueil de l’Oasis à Bas-Warneton.
Concrètement, cette aide financière permettra d’appuyer le renouvellement de la
cuisine collective pour les différents ateliers.
Lors de pérégrinations dans le désert, une oasis est un
endroit ombragé où il fait bon s’arrêter pour se ressourcer afin de mieux
continuer sa route. L’Oasis à Bas-Warneton est, depuis 1979, ce lieu où il est
opportun de faire halte avant de mieux repartir sur le chemin de la vie.
Pendant la première décennie, l’Oasis était un lieu d’accueil d’une douzaine de
filles et de garçons de moins de 12 ans animé par Sœur Jeanne, Sœur Viviane et
Sœur Dominique.
Pour les femmes avec ou sans enfants : Cette dernière
nous situe l’évolution de l’Oasis: «De plus en plus souvent, et parfois même la
nuit, la police venait demander s’il était possible d’accueillir aussi des
femmes en difficultés de couple, en manque de logement… Une chose était sûre:
il manquait à Comines d’un espace d’accueil pour les femmes avec ou sans
enfants. Ce fut le tournant de l’Oasis.» Débuté en 1998 (l’accueil des enfants
durera jusqu’en 2000), le foyer d’adultes a dû attendre cinq ans avant d’être
subsidié par la Région wallonne. Aujourd’hui, le foyer est agréé pour l’accueil
de 21 personnes et subsidié pour l’accueil de 16 personnes (enfants compris).
Sœur Dominique poursuit: «Depuis le mois d’août 2006, les Sœurs ont déménagé.
L’Oasis vole de ses propres ailes. En effet, la maison d’accueil a été reprise
par l’ASBL ACIS qui en assurera la pérennité. Notre désir est que l’Oasis soit
et reste dans l’avenir!»
Une approche humaine : En visitant ce lieu proche de
l’église Saint-Martin à Bas-Warneton, les éducatrices nous montrent les différents
studios d’accueil et nous précisent que chaque cas est différent. L’Oasis ouvre
ses portes à des femmes battues mais aussi à des personnes sans logements, sans
emploi, sans argent. Barbara, a été accueillie à l’Oasis car elle s’était
retrouvée à la rue avec ses deux filles pour échapper à un mari violent. C’était
une histoire vraiment dramatique. Heureusement, à l’Oasis, l’important, c’est
une approche humaine et personnelle. Par exemple: la directrice m’a accompagnée
jusqu’à la salle d’accouchement pour mon fils et m’a prêté son propre berceau.
L’Oasis, c’est comme ma maison. J’y ai vécu des moments magnifiques». Sœur
Dominique conclut: «Une maman nous a dit dernièrement: “ J’ai vu un vrai
sourire sur le visage de mes enfants et çà, c’est le plus beau des cadeaux. ”»
Une partie de l’équipe accompagnante de l’Oasis.
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