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jeudi 7 avril 2016

2016_04_07 Anne Baudour et les mythes andalous, la Cominoise plonge ses lecteurs dans la chaleur de l’Andalousie: la terre des «toros bravos», des fiers toreros et des amours torrides. Anne Baudour (54 ans) vient de publier son premier roman intitulé «El Duende ou l’impossible à dire», aux éditions Marcel Broquet. Merci à Marie-France Philippo du journal l’Avenir.

Une histoire qui emmène le lecteur en Andalousie, dans les pas des toreros et sur les traces d’un art qui puise ses racines dans un terreau mystérieux.
«Durant des années, je me suis rendue chaque mois en Espagne pour acheter des chevaux andalous, explique celle qui a géré des centres équestres à Houthem et à Ploegsteert. J’y ai souvent entendu parler du duende: une émotion impénétrable qui ouvre les portes du sublime et vous bouleverse. En Espagne, avec de la chance, on peut croiser ce duende mystérieux dans la corrida ou le flamenco. Mais ce sentiment peut vous submerger devant le visage de la Victoire de Samothrace ou les sourires de Léonard. C’est dans cette terre ocre et aride de l’Andalousie que j’ai inscrit mon premier roman, une histoire d’amour sur fond d’enquête policière.»
Un opus qui dénote une sacrée maîtrise de la narration et de l’écriture, alliée à un goût prononcé pour les forces de l’esprit. «Le rôle du fil conducteur est tenu par le duende, cet impossible à dire. De rebondissement en rebondissement, il lui fait respirer à pleins poumons l’odeur des mythes andalous.»
Pour le plaisir des mots : Titulaire d’une maîtrise en droit des affaires, celle qui est originaire d’Houthem a toujours aimé les mots. «Même si mes parents étaient tous deux profs de maths, ils adoraient la lecture. Une ou deux fois par semaine, nous nous rendions à Lille, au Furet. Mon frère et moi, nous nous installions dans le coin enfants et nous lisions. J’aime les mots et la poésie qu’ils dégagent. À mon sens, la littérature offre une protection par rapport à la souffrance. Elle me rassure, tout en véhiculant des idées, des histoires, des émotions et des valeurs. Elle rend le monde plus supportable.»
Pas étonnant que ses auteurs préférés soient Umberto Eco, Jean d’Ormesson ou le poète Frederico Garcia Lorca.
Dix-huit mois de travail ont été nécessaires pour coucher sur papier les 160 pages: «J’ai réalisé six mois de recherches avant d’écrire les premières lignes. Décrocher un éditeur n’a pas été une mince affaire. J’ai été en pourparlers avec deux grands éditeurs français qui ont fini par refuser parce que la corrida est devenue un sujet trop polémique. Comme je ne voulais pas m’autoéditer, j’ai fini par trouver une maison d’édition canadienne et notre collaboration a été fort agréable. Ce qui me vaut d’être invitée, du 13 au 17 avril, au Salon international du livre de Québec. Cette année, les auteurs belges sont mis à l’honneur.»
Où trouver le livre? Librairie Dujardin (Comines), Majuscule (Armentières), Furet V2 (Lille), Decallonne (Tournai) ou Melpomène (Mouscron).
Dans quelques jours, Anne Baudour s’envolera au Québec. Parmi les Belges, elle côtoiera Armel Job et Thomas Gunzig.

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