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mercredi 25 mai 2016

2016_05_25 L’Atelier-Théâtre du Collège de la Lys a réussi, à travers un projet d’école, de jouer une pièce autour d’un fou parlant du théâtre. Edouard Debelder du journal l’Avenir.

Dès septembre, un quatuor de professeurs (Alexandre Bernard, Thomas Dewaele, Dorothée Lamoot et Sylvia Mercier) du Collège de la Lys s’est retrouvé pour créer avec des élèves un «atelier théâtre». Après avoir fait le choix d’une pièce avec un nombre important de comédiens, les élèves motivés par le projet ont formé, dès octobre, un groupe (qui a un peu évolué) pour présenter: «Au théâtre comme au théâtre» de Yoland Simon.
«Nous avons choisi cette pièce parce qu’elle brasse le théâtre de manière générale avec un texte qui a du contenu et de l’humour. Elle est exploitable par des élèves vu le nombre adaptable et diversifié de rôles», explique un des profs participant à l’aventure, Thomas Dewaele.
Stressant autant que marrant : Dans cette pièce singulière, le fou du roi ou du théâtre va attirer autour de lui une série impressionnante de personnages allant du clown à l’amant, du roi aux valets, de la soubrette à l’amoureuse; comme si le monde était devenu lui-même théâtre. Bref, une subtile alchimie théâtrale mêlant les références du classique et de la commedia dell’arte à celle du théâtre contemporain (notamment du Brecht), le tout mis en évidence par des costumes anciens et modernes.
Les élèves de 4e à la 7e secondaire, issus de toutes les sections, du général au professionnel, ont relevé avec brio le défi d’une pièce difficile à interpréter.
Shirley Desreumaux (6e sociale) en parle: «Depuis toute petite, je voulais faire du théâtre. De 10 à 17 ans, j’ai fait de l’impro à Comines. J’ai le rôle d’une jeune fille émotive par rapport à une pièce de théâtre qu’elle a vue. Bouleversée, elle raconte cette histoire. C’est une expérience à refaire.»
Élisabeth Mocquet (4e sciences appliquées) ajoute: «J’ai fait de la diction et de la déclamation pendant trois ans. Jouer au théâtre était une bonne opportunité. Il y a une bonne ambiance. C’est marrant même si je suis stressée de jouer devant les autres élèves. Je rejouerai l’an prochain»
Terminons le tour des élèves avec Vincent Denys (6e électricité): «Pour moi, c’est neuf. Je n’avais jamais joué au théâtre mais j’en avais envie. J’ai interprété le personnage du fou du roi qui amuse la galerie et qui mène le groupe. J’ai peur des trous de mémoire mais j’ai envie de rejouer.»
Dossier pédagogique à l’appui : Toutes les classes depuis la 3e secondaire ont eu une introduction à la pièce, via un dossier pédagogique bien ficelé, pour mieux comprendre les diverses allusions du texte, notamment au théâtre classique.
«Nous avons joué trois fois pour les classes, précise Thomas Dewaele, Nous avons eu en soirée deux représentations pour les familles et amis qui veulent soutenir le projet des élèves. Pour eux, c’est une charge considérable de travail à raison de trois midis par semaine depuis octobre. Mais vu l’engouement, nous sommes prêts à d’autres projets. Aussi bien élèves que profs, nous y retrouvons beaucoup de plaisir.



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