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vendredi 30 décembre 2016

2016_12_30 COMINES-WARNETON : «Les coordonnées se trouvaient dans sa tête» Le 8 janvier, au pied levé, Marie-Eve Desbusquoit remplaçait l’emblématique bourgmestre qui régnait sur sa ville depuis 26 ans. Un an est passé. Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir.

Suite à l’accident vasculaire cérébral qui a terrassé Gilbert Deleu, le 8 janvier 2016, Marie-Eve Desbuquoit a été parachutée bourgmestre faisant fonction. Même si elle exerçait les fonctions de première échevine depuis neuf ans, son installation à la tête de la commune fut pour le moins brutale. Une première année s’achève et la Warnetonnoise de 43 ans a trouvé ses marques.
Quels souvenirs gardez-vous du 8 janvier 2016?
C’est une date que je n’oublierai jamais! La vie de notre bourgmestre a basculé et la mienne inévitablement aussi! De nombreux ministres, hommes et femmes politiques cdH m’ont contactée. Il fallait poursuivre! Heureusement, j’ai de suite reçu de très nombreux témoignages de solidarité et des encouragements! Très vite, j’ai compris que les membres du personnel communal étaient prêts à m’aider. Cette cohésion et l’implication de tous m’ont beaucoup aidée; ce qui m’a permis de gérer correctement les dossiers en cours.
Quel est le bilan de cette première année? Avez-vous rencontré des difficultés et des joies particulières?
Le bilan est très positif! J’ai de très bons retours de la population. Les citoyens ont apprécié la manière dont j’ai pris le relais dans des circonstances bien particulières et pas faciles du tout! Ils ont ressenti le vent nouveau que j’essaie d’insuffler et constatent que de nouveaux projets et travaux sont en phase d’aboutissement. Je favorise aussi le travail en équipe, avec de nouvelles idées à la clé. Et, le 3 septembre, le succès de la soirée «bourgmestre» a été pour moi un réel encouragement.
Au rayon des difficultés, il a fallu concilier vie personnelle et vie familiale avec mes nouvelles responsabilités; de même que réaménager ma vie professionnelle, car j’ai dû réduire mon implication au sein de l’ASBL «Le Village» où je suis directrice.
Comment avez-vous vécu les premiers mois à la tête de la commune?
Il va sans dire que les trois premiers mois ont été très lourds car il a fallu prendre à bras-le-corps des dossiers entamés, certains dans leurs premiers balbutiements et d’autres où il manquait plusieurs pièces que l’on a retrouvées par la suite. C’était un véritable puzzle à reconstruire. Je fais encore des découvertes tous les jours! Le bourgmestre avait un carnet d’adresses de relations extérieures très bien fourni, mais les coordonnées se trouvaient dans «sa» tête! Heureusement, par regroupement et aussi par contacts provoqués par les intéressés eux-mêmes, nous sommes arrivés à reconstituer presque l’entièreté. Il me faut signaler que j’ai un coéquipier quotidien en la personne de l’échevin Didier Vandeskelde, mais également tout un parti politique qui me soutient.
«Le bourgmestre était comme un père pour moi. J’ai toujours eu beaucoup de respect pour lui». La succession a été plus rapide que souhaitée.




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