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samedi 7 janvier 2017

2017_01_07 Le Bizet/Ploegsteert : Le Bizétois Joël Moerman (72 ans) était échevin socialiste lors de la fusion. Ensuite, il exerce les mêmes fonctions durant 15 ans et 9 mois pour Comines-Warneton. Marie-France PHILIPPO.

En 1976, avec le bourgmestre Albert Laroye, il faisait partie des opposants farouches.
«Quatre décennies plus tard, je suis plus nuancé. La fusion a avantagé les petites communes comme Houthem et Bas-Warneton. Seules, elles ne pouvaient rien faire. Certains disent que Comines se servait en premier. Je n’ai jamais eu cette impression puisqu’il y a eu de gros investissements réalisés partout. Sans la fusion, Plœgsteert n’aurait pas pu construire deux salles de sport. L’entité n’aurait pas eu de Centre culturel. En tant qu’échevin, j’ai toujours vu le bourgmestre Gilbert Deleu se donner à fond dans un dossier, qu’importe le village bénéficiaire. C’était d’ailleurs agréable de travailler avec lui… puisqu’il faisait tout!»
Ce qu’il déplore, c’est le changement des mentalités: «Avant la fusion, l’argent n’était pas un objectif pour l’élu. Albert Laroye touchait 2 000 FB par mois. Personnellement, je suis entré jeune en politique parce que mes parents étaient socialistes. Nous habitions à côté de la maison du peuple et, très vite, j’ai eu envie d’œuvrer dans l’intérêt des citoyens. En d’autres circonstances, j’aurais pu être membre d’un autre parti. Aujourd’hui, j’ai l’impression que beaucoup d’élus sont là pour le fric parce que les traitements sont devenus très intéressants. On s’accroche au pouvoir par intérêt financier. Et même quand on ne fait plus grand-chose, on garde son poste!»
Selon le socialiste Joël Moerman, les élus sont trop payés; ce qui fait qu’ils s’accrochent au pouvoir.

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