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samedi 7 janvier 2017

2017_01_07 COMINES-WARNETON : Le «grand Comines» fait peur, le samedi 11 décembre 1976, à l’initiative de Michel Debacq, Plœgsteert organise son propre «enterrement». Créée en 1850, en se séparant de Warneton, la commune se meurt à l’âge de 126 ans. Marie –France PHILIPPO du journal l’Avenir.

Le Bizétois Michel De Witte a couvert l’événement pour Nord-Éclair: «Membre du comité des fêtes, Michel Debacq avait le goût du théâtre et des farces. Cette manifestation ne servait à rien puisque, quelques jours plus tard, la fusion était effective. À Plœgsteert, la solidarité associative a toujours été importante. Ce jour-là, élus, pompiers, clubs et associations ont suivi le corbillard.»
Le cercueil a été descendu depuis l’hôtel de ville avant de se rendre jusqu’à la maison de repos, de faire demi-tour et de rejoindre Le Bizet où il a été brûlé.
«On parlait à l’époque du ‘Grand Comines’ et l’expression faisait peur car elle rimait avec annexion. L’esprit de clocher avait beaucoup d’adeptes. Par exemple, à Warneton, la commune était riche. Elle ne voulait pas que “ses” sous servent aux autres. D’ailleurs, elle a fait construire “sa” salle des sports à ses frais. Elle a été inaugurée avant la fusion! À mon sens, la population ne faisait que suivre ce que pensaient les élus. Une bonne partie était fataliste, d’autant que les fusions concernaient toute la Belgique.»
Finalement, la fusion n’a pas fait fondre les particularités: «Chaque commune a gardé son âme et les permanences administratives ont été maintenues. À mon sens, Comines n’a jamais tiré la couverture à lui. Sans compter que le monde a beaucoup changé et que le repli sur soi n’est plus à l’ordre du jour.»
Janvier 1977: cliché pris lors du dernier conseil communal, à Plœgsteert. Le bourgmestre Albert Laroye, debout, clôture la séance. Désormais, le bourgmestre des Plœgsteertois est le Cominois Daniel Pieters, en poste de 1963 à 1988.-Michel De Witte.

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