LES PROCHAINES ATIVITES

samedi 7 janvier 2017

2017_01_07 WERVICQ : Le pont impraticable dès le 16 janvier, lentement mais sûrement, les travaux de requalification de la Lys se poursuivent. Durant quatre mois, le passage de la Lys sera impossible. Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir.

Le lundi 16 janvier débutera la destruction de l’actuel pont qui enjambe la Lys à Wervicq. Les travaux sont prévus jusqu’à mai 2017, en fonction des aléas.
Durant cette période, il ne sera pas possible de franchir la Lys, à Wervicq. Les ponts les plus proches sont ceux de Comines et Menin. Ce qui fait grincer des dents certains commerçants. Toutefois, l’accès des piétons et cyclistes sera maintenu par la passerelle qui mène aux Balokken. La situation rappelle celle vécue à Comines quand, du 15 juin 2010 au 31 août 2010, le pont avait été rehaussé de 76 cm et que toute circulation automobile avait été interdite.
Un projet plus vaste : À Wervicq, depuis près de quatre ans, le pont-frontière et ses alentours sont en travaux. En effet, la Communauté flamande profite du projet européen Seine-Escaut pour effectuer des revalorisations autour de ses voies d’eau: renforcement écologique des rives, développement de la faune et de la flore, restauration des anciens méandres, création de sentiers pédestres et de pistes cyclables, etc.
Le coût total des travaux liés à la Lys s’établit à 14,5 millions d’euros, en partie financés par l’Union européenne. Rien que le pont et ses aménagements se chiffrent à 2,4 millions d’euros.
À Wervicq, les travaux ont débuté en 2013, avec l’objectif d’élargir le cours de la Lys sur une longueur de 300 mètres, d’installer un nouveau pont et d’aménager les rives.
Les pièces assemblées sur place : Le projet vit actuellement une étape cruciale: l’installation du nouveau pont. En effet, l’ouvrage actuel est trop bas pour des péniches de 4 500 T. Pendant des mois, on s’est affairé sur les deux rives à la création des culées.
Le dimanche 18 décembre, le pont d’acier est arrivé en pièces détachées depuis l’atelier Victor Buyck Steel, à Gand, à proximité de son implantation définitive. Il mesure 70 mètres de long pour 11 mètres de large et un poids de 360 tonnes.
Le transport, qui a pris deux jours, a été réalisé sur péniche par la société Sarens, spécialiste européen des transports délicats. Les pièces ont été déposées en amont de l’écluse de Menin.
Dans les prochaines semaines, les différentes structures seront assemblées sur place; ce qui exige la destruction du pont actuel, dès le 16 janvier. Le 4 février, tous les éléments devraient avoir trouvé leur place définitive. Resteront alors de très nombreux travaux de finition jusqu’en mai.
La Flandre assume les délais de mise au grand gabarit (péniche de 4 500 tonnes) du projet Seine-Escaut, créant un vaste axe de navigation reliant Paris, Anvers et Rotterdam. Toutefois, il reste un goulet d’étranglement: les 1 600 mètres de la traversée de Comines, qui doivent être rectifiés.
En enquête publique en 2013, les travaux devaient débuter en 2015, couplés à une route portuaire. Pas le moindre coup de pelle n’a été donné, mais le dossier devrait se débloquer en 2017. Parce que la Wallonie n’a pas vraiment le choix…
L’assise du pont est fin prête pour accueillir le tablier. La nouvelle structure trouve place à côté de l’actuelle.
Côté belge, des places de parking vont être aménagées sous le pont.
Depuis Gand, le pont s’est déplacé sur une péniche.

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