LES PROCHAINES ATIVITES

dimanche 22 octobre 2017

2017_10_21 COMINES-WARNETON : La jeunesse imagine la ville de demain, huit étudiants ont effectué un périple de neuf jours dans une Europe de l’Est en plein essor. Avec, à la clé, une salutaire ouverture d’esprit! Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir.

Depuis 2000, le Collège technique Saint-Joseph, devenu Collège de la Lys, s’est inscrit dans des projets d’échange entre écoles, subsidiés par l’Union Européenne.
Au gré des projets, élèves et professeurs ont sillonné l’Europe. Le dernier voyage, du vendredi 6 au samedi 14 octobre, les a menés vers la Roumanie, avec un arrêt en Hongrie, à Budapest.
Ouvert aux élèves du troisième degré de l’enseignement qualifiant, le projet vise à créer virtuellement la ville de demain. Il est coordonné par le Français Éric Vrignon. Les aspects urbanistiques, organisationnels et environnementaux d’une ville moyenne sont passés en revue, avec analyse du passé et du présent.
Les quatre écoles partenaires sont situées en Roumanie (Carei), en France (Challans), en Italie (Naples) et en Belgique (Comines). En mars dernier, les élèves s’étaient réunis dans la bouillante ville de Naples.
La semaine dernière, une rencontre s’est tenue au lycée théorique de Carei, une ville de 21 000 habitants en Transylvanie, à huit kilomètres de la frontière hongroise. L’établissement général compte quelque 900 élèves.
Dans les Carpates, à la frontière de l’Ukraine
Laura Bartier, Evan Gheeraert, Yaëlle Grana, Éric Hovine, Medhine Kadi, Quentin Lachat, Ryan Truwant et Florian Verstraete ont été accueillis dans la famille des élèves de l’école.
Étant donné la proximité avec la Hongrie, l’aéroport de Budapest a été privilégié pour visiter cette perle de l’Europe de l’Est. Sur les rives du Danube, la ville brille par ses édifices monumentaux et son intense vie culturelle et intellectuelle, alors que les traces du système communiste ne sont pas encore tout à fait effacées.
En Roumanie, un copieux programme leur a été concocté entre séances de travail et visites multiples. Ainsi, les étudiants ont été reçus à la municipalité de Carei par le maire, Jeno Kovacs. Il leur a expliqué la difficulté de gérer une ville où de multiples groupes ethniques se côtoient et où cinq religions sont pratiquées: le catholicisme de type romain et de rite grec, l’orthodoxie, le calvinisme et le luthéranisme. Sans oublier la difficile intégration des Tziganes.
La journée d’excursion a été consacrée à la région des Maramures, parcourue par les Carpates et parsemée de monastères orthodoxes, juste à la frontière de l’Ukraine. L’une des visites les plus marquantes a été celle du site religieux de Bârsana. Entièrement construit en bois, dans une unité stylistique parfaite, entouré par les montagnes, le lieu bucolique est une invitation à la méditation. Onze religieuses et un prêtre y font vivre la communauté.
Bien loin du tourisme traditionnel, ce type de voyage ouvre les yeux sur les différentes pratiques scolaires européennes, sur l’importance de pratiquer les langues étrangères et sur les différentes coutumes. Quand on réfléchit ensemble, quand des amitiés se nouent, l’idéal démocratique européen gagne du terrain!
Utopia, la cité idéale
La semaine roumaine a été marquée par des séances de travail pour faire avancer le projet de la création d’une cité idéale. Le nom choisi par les élèves: Utopia. Un maire a été choisi par vote: le Belge Ryan Truwant, citoyen de Ploegsteert. Différents points ont été abordés: comment construire la ville d’un point de vue urbanistique? Avec quel type de logements? Où placer les entreprises et les services? Comment organiser les transports? Quelle monnaie utiliser? À chaque fois, les jeunes ont analysé l’impact environnemental de leurs choix. En avril prochain, pour un dernier meeting, la réflexion sera poursuivie par les jeunes, en Belgique.
Une belle semaine pour Medhine Kadi, Laura Bartier, Yaëlle Grana, Florian Verstraete, Evan Gheeraert, Ryan Truwant, Quentin Lachat et Éric Hovine.


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