Deux articles y sont consacrés: Frédéric Berghe raconte
l’histoire du comité des réfugiés de Comines-France et de Comines-Belgique à
Russeignies et Alice Leeuwerck, l’évacuation de la population cominoise belge
et française.»
Très intéressant également l’article d’Alain Pottel sur la
reconstruction du couvent de l’école des sœurs de Notre-Dame. En épluchant les
archives familiales et religieuses, il a établi le rôle prépondérant joué par
Mère Julie, sa grand-tante.
En 1834, quatre sœurs fondent un établissement, sorte de
couvent, dans la rue du Fort afin de donner des soins aux malades et instruire
les enfants pauvres. Elles dépendent du diocèse de Bruges.
En 1860, la congrégation, qui se développe, change de nom et
devient «Sœurs de Notre-Dame». La guerre 14-18 rase toute l’infrastructure et
quand, à partir de mai 1919, les sœurs reviennent à Comines, elles se trouvent
face à des ruines.
Comme la congrégation possède un terrain sur la place
Sainte-Anne, décision est précise d’y reconstruire l’école, pour être près de
l’église. Mère Germaine, puis Mère Julie, qui prend la direction en 1924, ont
géré la reconstruction.
Mère Julie est née Élise Luttun, à Comines, le 17 septembre
1873. Elle meurt le 29 décembre 1950, au home Saint-Joseph.
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