Le refus du congélateur est motivé parce que «le dossier ne
m’a pas permis de percevoir le besoin d’augmenter la capacité de stockage sur
le site, capacité qui a déjà été augmentée en 2012, ni le gain environnemental
que cela pourrait induire en termes de réductions de gaz à effet de serre.»
Toutefois, a-t-il ajouté, «ce n’est pas un refus nécessairement définitif,
parce que si un gain environnemental pouvait être développé, avec l’utilisation
de la voie d’eau pour les transports, on pourrait sans doute augmenter la
capacité et revoir cette décision concernant le congélateur ou d’autres
infrastructures. La concrétisation de ce volet-là peut sans doute permettre de
débloquer le reste beaucoup plus facilement.»
Des propos qui ont fait bondir le conseiller communal
cominois Philippe Mouton (Écolo): «Le refus n’est donc pas définitif. Il
dépendra de… l’apport environnemental de la plateforme. Autrement dit, Warneton
avec une plateforme portuaire et un frigo géant souffrira moins du trafic. Les
deux éléments si âprement combattus par les associations, les citoyens et les
opposants au conseil communal se profilent comme une double peine après un
sursis stratégique. Un mensonge énorme, une supercherie scandaleuse! Les
valeurs paysagères, agricoles, les zones inondables, les mentions biodiversité
et environnement mises en avant par la «com» ministérielle s’écrasent sur le
béton imperméable… Se battre pour faire respecter les valeurs qui protègent ce
monde, c’est comme de courir un marathon perpétuel: il faut trouver la foi dans
la course.»
Le ministre Di Antonio a refusé l’implantation d’un deuxième
congélateur à l’entreprise Clarebout. Mais sa décision n’est pas définitive.
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