LES PROCHAINES ATIVITES

mardi 30 janvier 2018

2018-01-30 WARNETON : La Société d’Histoire en plein déménagement, très attendue, la rénovation de la Société d’Histoire va bientôt commencer. Non sans mal puisque toutes les collections doivent être évacuées. Marie-France PHILIPPO du journal l’Avenir.

Depuis le mois d’août dernier, Michel Van Pottelberghe remplit des cartons avec l’importante collection détenue par la Société d’Histoire: 130 000 ouvrages, plus de 2 600 titres de revues, des fonds divers, des milliers de journaux, un fonds généalogique impressionnant, des photos, des tableaux, etc. Tout y est numéroté et répertorié.
Rappelons que le bâtiment de l’hôtel de ville sera quasiment entièrement dévoué à la Société d’Histoire et qu’il subira une rénovation estimée à 900 000€, en partie subsidiée par la Région wallonne.
La structure, pour l’heure bien trop fragile, sera renforcée pour y stocker les livres. Un ascenseur est prévu. Pour ce faire, tout ce qui s’y trouve doit être évacué, sauf la cave, dont la structure sera consolidée.
L’église et le site de l’ex-école d’État, où déménagera aussi le personnel, ont été choisis comme lieu de dépôt.
Un travail systématique
Encore fallait-il mettre en œuvre une stratégie efficace pour déplacer la montagne de documents. «Alain Pottel dirige les opérations, explique Michel Van Pottelberghe. En dégageant le couloir qui mène au musée d’archéologie, nous sommes tombés sur une double porte. L’accès idéal pour tout évacuer.
Nous avons commencé par déblayer la première salle pour créer une zone tampon. Durant la semaine, aidé par André Weber, je la remplis de caisses posées sur des palettes. Et chaque lundi matin, les ouvriers communaux les transportent dans l’église, avec étagères et armoires.»
40 ans pour tout remplir, quelques mois pour tout vider
Le lundi après-midi, ils ont alors le temps de ranger à leur guise. «Par principe, rien n’est jeté. Je ne vois pas pourquoi je me le permettrais, alors que nous avons patiemment rassemblé cette importante bibliothèque.
Une grande partie de ce que nous possédons est à mettre au compte de Jean-Marie Duvosquel, grâce à son aura intellectuelle et à ses relations avec d’autres sociétés et institutions.»
Pour fin mars, le bâtiment devrait être complètement vidé. Ce qui donnera une vision déconcertante pour celui qui y évolue depuis des années dans un espace plein comme un œuf. «Je travaille ici depuis le 10 juillet 1978. Je vais retrouver les lieux comme ils étaient quand j’ai commencé. Ce qui m’inquiète, c’est que j’ai mis 40 ans à tout remplir et quelques mois à tout vider!», se réjouit celui qui part prochainement en retraite.
Quand tous les livres auront été évacués, le personnel va s’attaquer aux œuvres d’art et au musée: «J’ai fait réaliser par les menuisiers communaux des armoires spéciales pour conserver les tableaux, explique Alain Pottel. Après, j’ai prévu d’installer des tables et l’on sortira les collections archéologiques et autres pour les emballer délicatement. Mon épouse a proposé ses services pour ce travail tout en douceur!»
Restera alors l’épineux problème des archives de la justice de paix, qui y a eu son bureau durant des décennies: «Plusieurs courriers ont déjà été envoyés, mais il n’y a aucune réaction. Ce sont des dossiers confidentiels; nous n’allons pas y toucher.»





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